Compte-rendus sur la bataille de France et d'Angleterre

Une vitrine de nos activités, que ce soit sous forme de debriefings individuels, de clichés ou de vidéos pris en vol.
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Les Autruches
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Compte-rendus sur la bataille de France et d'Angleterre

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2Pattes

Voici mon debrief pour notre premier contact avec la bataille de France.

Mission 1: Nous sommes chargés d'effectuer un raid sur des navires du Havre. Les stukas s'en chargeront, la couverture étant assurée par nos Me-109. Je suis le N°2 de Bed. Nous zig-zagons sans histoire 500 à 1000m au dessus des stukas jusqu'au Havre. Là nous apercevons des contacts suspects au dessus de la mer: des hurricanes. Dans la mélée, je perds mon leader qui se retrouve en mauvais posture avec un Hurricane dans ses six, fort heureusement, celui-ci le rate et nous dégageons rapidement Bed de ce mauvais pas. D'un tir précis, Kasp explose un hurricane en plein vol. Ralf en descend deux. Pour ma part enfin, j'abat fastidieusement le mien en vidant presque toutes mes munitions pour cela (j'avais essayé un nouveau réglage de convergence sur mes armes: il ne me convient clairement pas). Tout notre dispositif rentre indemne à la base; bonne mission ça !

Mission 2: Raid sur la gare de triage de Lisieux. Des He-111 attaquent et nous les couvrons. Je suis le n°2 de Bed. Navigation sans encombres (mais beaucoup de com nécessaire, notre dispositif est complexe). Sur site bien avant les bombardiers nous engageons 3 Hurricanes qui sont rapidement descendu. Sur le chemin de retour nous rencontrons des Potez. Ralf engage mais est séverement touché par les mitrailleurs, il repart droit vers nos lignes (il y sautera sans problème). Bed et moi faisons une passe sur un Potez. Bed l'égratine, j'ai plus de chance et touche durement son moteur gauche. Après notre ressource nous perdons de vue les Potez dans le bocage et décidons de rentrer sur base à notre tour. Quelques pertes matérielle, mais tous nos pilotes se retrouvent le soir au mess; encore une bonne journée.

Mission 3: Temps de chien ! Chacun décline son "je la sens pas cette mission !" à sa façon. Alignés au décollages derrière les Stukas, nous les regardons partir avec un vicieux vent de travers sous la pluie. Ils sortent de la piste, corrigent violemment au frein et au palonnier mais parviennent à prendre l'air sans casse (un miracle avec les bombes qu'ils traimballent sous les ailes !). Arrive le tour de nos Me-109. Bed s'élance le premier, sort de piste et se retrouve sur le dos. Je pars à mon tour et tente de corriger mais me retrouve en tête à queue. La même chose pour Ralf. Nous essayons bien de nos réaligner mais ne parvenons même pas à manoeuvrer sur les taxiways. On annonce aux stukas que nous sommes cloués au sol et qu'il devront se passer de couverture. Plus qu'à prier pour qu'en face, la chasse ait le même souci ...


Bataille d'Angleterre

Mission 1

De nuit. Une large formation de bombardiers lourds s'approche de notre base. Notre patrouille doit couvrir le secteur. Nous apercevons les contacts pris dans les projecteurs de la base et la flak: nous arrivons trop tard pour briser leur attaque. Nous fonçons néanmoins sur eux. Dans une passe en piqué prononcé j'arrive dans les six d'un He-111 que j'ai la satisfaction de voir s'enflammer dans mon collimateur. Je continue à harceler les autres bombardiers, mais sans résultat décisif. Je rompt alors l'engagement pour revenir protéger la base car une seconde vague est annoncée. Là encore, nous arrivons trop tard pour empêcher l'attaque, il ne reste plus qu'à leur faire payer ! Sur une passe frontale, j'endommage serieusement un He-111 et vire pour lui donner le coup de grâce mais je suis winchester. Je dégage et reviens me poser sur la base endommagée par les bombes. Plus tard, j'apprends que mon He-111 s'est abîmé en mer.

Mission 2

Les boches en veulent toujours à notre base. Nous partons couvrir le secteur sud-ouest et tombons sur une large formation de Ju-87 et cette fois-ci, ils ont une escorte ! Nous faisons une première passe sur les bombardiers qui dégustent, j'en descend personnellement un en flammes. Mais des Bf-109 nous engagent alors et nous sommes contraints de nous occuper d'eux. Me retrouvant seul je tente de regrouper sur la base lorsque j'aperçois deux 109 sous mes ailes. Je les engage en piqué en donnant ma position par radio. Bed, m'aperçoit et tente de venir m'assister. Je perd le premier 109 de vue, mais endommage le second. C'est alors que Bed me hurle de breaker. Au même moment j'aperçois les tracantes du deuxième 109 et en réchappe de justesse. Il a arraché ma dérive et je n'ai plus de direction. Heureusement couvert par Bed, je dégage vers la base en maintenant mon avion en l'air au trim. Je saute à la verticale du terrain.

Mission 3

Les allemands semblent avoir renoncé à attaquer notre base, tant mieux ! En prime, on nous a livré de magnifiques Mk. IIc équipés de quatres canons de 20mm. On se dispute les nouveaux appareil et chanceux, je parviens à en obtenir un. Nous partons en patrouille à l'ouest de la base pour protéger un convoi maritime. Le temps est nuageux et ça secoue pas mal sous 500m, vers les 2000m nous sommes au dessus de la couche nuageuse: va pas être facile de repérer notre convoi. On aperçoit trois contacts se faufiler dans les nuages et notre patrouille pique dessus. Des bombardiers boches ! Des gros quadrimoteurs avec une tourelle hémisphérique sur le toit: des FW-200. Arrivant des trois quart arrière sur le dernier des trois, je tire une courte rafale en déflection et coupe l'aile du bombardier en deux qui tombe en tournoyant. Dans la même passe, j'ajuste le second, et le descend de la même façon. Quelle puissance de feu dans ces quatre canons !! Le dernier bombardier a été endommagé. Il explose en plein vole dans une seconde passe. J'ai l'impression qu'avec nos nouveaux Mk. IIc, la donne va changer ! Euphoriques, nous surveillons un temps le convoi sans apercevoir de nouveaux contacts. La radio nous informe alors qu'un raid se dirige vers la base ! Nous partons à tire d'ailes pour aider à la défense. A notre arrivée, on aperçoit un groupe de bombardiers qui repart vers les côtes françaises tandis que les Mk. IIb sont aux prises avec un groupe de Bf-109 et 110. Nous décidons de poursuivre les bombardiers en espérant les intercepter avant qu'ils n'atteignent les côtes. Les messages radio devienne alarmant, le dogfight n'a pas l'air de tourner à notre avantage. Notre groupe se sépare en deux, une paire continue vers les bombardiers tandis que la seconde va porter secours aux notres. L'engagement est confus et les nos chasseurs annoncent tour à tour qu'ils sont winchester: l'armement du Mk. IIc est puissant mais les reserve sont maigres ! Les notres dégagent et se posent sur la base. J'engage un Bf-110 que je poursuis un temps, mais il faut se rendre à l'évidence: il est trop rapide pour mon hurricane. Je décroche et retourne vers la base. Là le cauchemar commence: les allemands sont en train de straffer notre aerodrome et plus personne n'est en l'air pour les en empêcher. Sauf moi, qui n'en mène pas large. Je tente d'engager un 110 qui vient de straffer notre parking mais j'entends alors le son du moteur d'un boche dans mes 6. Je break violemment et voit les traçantes me rater de peu. Le boche m'overshoot et je viens me placer derriere lui mais mon energie est dégradée, je ne peux pas le rattraper. De toutes les façons, je n'en aurait pas le loisir, car un autre boche me fonce déjà dessus. Pendant quelques minutes, je ne fais qu'esquiver en tout sens: ils ne me lâchent pas ! Soudain, j'ai la chance de pouvoir tenter une passe frontale avec un 109. Grosse déflection mais je parviens à placer une giclée dans son moteur qui s'enflamme: sacré coup de veine ! Après ça, les boches me laissent respirer un peu. Je regagne un peu d'énergie en priant pour qu'ils dégagent. C'est vraiment des acharnés, ils repartent à l'attaque ! Je fait une passe frontale avec un 110 en plein virage. Très grosse déflection, je tire une longue rafale sur sa trajectoire: raté ! On ne peux pas être chanceux à chaque coup. Je manoeuvre pour me placer dans ces six avec assez d'energie pour me maintenir quelque instant à environ 300m de ma cible. J'aimerais être plus près, mais il va bientôt s'éloigner alors je l'ajuste et je tire: winchester ! Espérant que le boche va prendre un peu de champ, je fais un atterrisage d'urgence sur la piste. Je coupe le moteur et saute du cockpit pour aller me planquer dans un abri. Ouf, je m'en suis sorti ! Mais les allemands, tels des vautours, continuent à straffer la base ...

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Seulement deux missions ce soir là. La première termine la campagne d'Angleterre de 1940, la seconde est une reconstitution des sweep alliés de 1944 au dessus de la France.

Bataille d'Angleterre Mission 4 Aujourd'hui, nous allons en finir avec cet aerodrome anglais ! Deux vagues de bombardiers vont abattre un déluge de fer et de flammes sur ces fichus rosbifs. La première vague est composée de bombardiers lourds et la deuxième, 45 min plus tard, de Ju-87. Notre groupe de Bf-109 assure l'escorte de la deuxième vague; "Waroff" est notre leader, je suis son n°2. Le vol se passe sans encombre jusqu'aux environs de Caen, mais, à l'approche de la ligne cotière nous apercevons 8 contacts dans nos 3h. Le leader dépêche la deuxième paire vers les contacts pour identification. Très vite, leur nature hostile devient une évidence. Même pour nos pilotes expérimentés, deux contre huit, ça fait un peu trop: nous partons les aider. Alors que nous nous rapprochons des bandits, j'en vois deux qui se sont séparé du dispositif pour venir se glisser sur notre droite jusqu'aux Stuka. Waroff et moi virons pour aller les engager. Les hurricane commence à tirer sur les notres. Je fonce sur l'un d'entre eux et tente de le faire dégager avec un premier tir de loin, mais il l'ignore. Je me rapproche d'avantage et l'ajuste soigneusement: touché. Il descend dans une fumée noire. Autour de moi cela grouille d'avions, impossible de retrouver mon leader. Je vois un autre hurricane qui engage un Stuka. Je le poursuis quelques seconde et parvient à lui couper une aile. Je pars en ressource en surveillant mes 6h: toujours personne derrière moi. Grisé, je fond alors sur une nouvelle cible. Le hurricane tente de s'échapper en piquant. Je devrais le laisser partir pour surveiller les Junker mais je plonge à sa suite sans y réfléchir: ce n'est pas en piqué qu'il échappera à mon 109 ! Très vite nous nous retrouvons à 600m des vagues, je suis toujours dans ces six. Je croise alors un deuxième Hurricane qui à du venir porter secours à son équipier en difficulté. J'ai bêtement perdu mon énergie et ils sont deux: ça va être chaud. J'informe par radio de ma situation dangeureuse et commence précautioneusement l'engagement, tâchant de garder le contact sur les deux hurricanes. Par chance, l'un d'entre eux engage par erreur son équipier. Croyant à peine à ma chance je plonge sur lui tandis qu'il tire une longue rafale sur son ailier: qu'est-ce qu'il doit entendre à la radio ! Avant qu'il n'ait eu le temps de se remettre de son erreur je lui arrache une aile d'une courte rafale. Poursuivant ma passe, j'aligne le deuxième Hurricane que je viens de "sauver" et le marque légèrement. Mon leader et la deuxième paire de 109 arrivent alors sur moi. Nous sommes quatre contre le malheureux Hurri qui se traine au ras des flots. Tels des rapaces, nous attaquons chacun notre tour en piquant sur lui. Mais nos tirs sont imprécis et la mise à mort se fait attendre. Finalement, le hurricane s'abime dans la mer et nous partons en RTB. Bas et lent, nous ne sommes pas très fier de notre position désavantageuse. Heureusement, aucun bandit ne nous tombe dessus et nous atteignons vite la protection de nos batteries cotière. Nous nous posons sans encombre à Caen mais seulement deux de nos huits Junker sont revenus, pas de quoi à pavoiser ...

1944: Sweep au dessus de la normandie Départ à l'aube au commandes de nos magnifiques Spit Mk. IXc. Bed lead le dispositif. Nos formons dans un large cercle au dessus de la base puis partons vers les côtes française. Il fait très sombre et, sans nos feux de positions, nous avons beaucoup de mal à garder le contact les uns sur les autres. Kasp signale par radio des contacts juste au dessus de l'horizon. Je les confirme. Les voyant se rapprocher, je décide de leur faire face mais, surprise, ce sont seulement des ballons de barrage ! Deux secondes après cette découverte que je communique par radio, une flak très dense me récompense d'être descendu si bas. Je remonte en zig-zagant essayant de regrouper sur mon "wing". De bas, il est plus facile de distinguer nos avions. J'en ai deux en visuels vers lesquels je me rapproche lorsque le deuxième ouvre subitement le feu sur le premier: c'est un Focke Wulf ! Kasp avait donc bien aperçu des contacts ! C'est alors que commence l'engagement dans la plus grande confusion. Difficile d'apercevoir un contact, et impossible de l'identifier sans se rapprocher énormément. Je poursuis ce que je crois être un FW-190 en montée mais il me distance peu à peu. Une dizaine de contacts surgissent alors. Complêtement perdu, je cercle en surveillant maladivement mes arrière. A la radio, j'entends que notre leader à été touché. Il en contraint à sauter; les salops ! Je croise un FW que je reconnais au bruit de son moteur. Heureusement, lui non plus ne m'a pas identifié à temps pour pouvoir tirer. J'ai enfin trouvé un adversaire et je décide de ne plus le lacher. Je parviens à me placer dans ces six et, craignant de le voir s'éloigner peu à peu en monter, je l'arrose de mes mitrailleuse. Le tir psychologique fonctionne, il fait un demi tonneau et par en piqué. Je ne le lache pas et le même manège se produit à deux reprises. Il part alors dans un piqué plus prononcé. Le sol se rapproche à une vitesse vertigineuse. Le FW-190 commence sa ressource et un voile noir tombe sur mes yeux. Je m'efforce de garder une pression sur le manche et lorsque l'accelération se fait moins forte je vois que je l'ai échappé belle: je suis à 200m du sol en légère montée. Mon bandit est toujours là, et cette fois-ci, il ne peut plus piquer. Je parviens à me placer dans ces 6 et tente plusieurs tirs, mais le bougre est agile. Je le touche néanmoins à 3 reprises avec mes canons de 20mm mais il est solide: je ne l'ai même pas marqué. Après une série de tonneaux barriqué au ras des arbres qui me glacent les sangs, je parviens enfin à lui couper une aile en virage droite: pas trop tôt ! Je me retrouve seul en rase campagne au radada. Priant pour ne pas tomber sur un poste de flak, j'essaye de prendre rapidement de l'altitude en rapartant vers le nord. Je ne sais pas vraiment ou je suis, mais l'Angleterre est par là. Soudain, une flak terrible m'encadre dans un tir croisé: Caen ! La sueur au front je zig-zag désespérément en gardant mon cap au 0. Finalement, je m'en sors sans encombre: sacré chance. En arrivant sur la ligne de côte, la flak remet ça. Cette fois-ci je suis moins chanceux: des éclats d'obus dans l'aile droite et mes réservoirs percés. Je pars plein gaz vers la base espérant avoir assez de carburant pour rentrer. Le voyant de reserve carburant s'allume et je commence à me préparer à l'idée de devoir amérrir. J'aperçois alors la terre dans mes 12h: ouf ! Je fais une approche directe en tenant comme je peux mon Spit qui a tendance à partir sur la droite. Je fais un atterissage infecte, mais sans casse. Au mess, je discute avec Fantec des étonnantes performances en montée de ces FW-190 et je comprends alors que dans l'excitation du combat j'ai oublié d'utiliser la puissance de secours; no comment
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Magik

Mission 1 : Le stuka se pilote facilement, même avec une bombe 1000 sous le ventre. Il monte bien même à faible vitesse mais il est lent. Petit rappel technique pour ceux qui voudront s'y mettre. Vol en palier droit sur la cible à 2000m minimum. On regarde par la petite trappe entre les jambes pour voir la cible ou les objets alentours très proches. Dès qu'on la voit, on fait un demi-tonneau et on tire le manche pour se retrouver en piqué droit sur la cible. On sort les aérofreins (aaah ça c'est génial). On ajuste et dès que la cible reste stable plus de 3s dans le viseur, on largue. Pas la peine de piquer jusqu'à très bas. Comme le piqué est a priori vertical et la vitesse conséquente (disons 5s pour ajuster, 3s pour stabiliser, 8s d'accélération), le bombardement est assez précis. Et avec une bombe de 1000, on a une marge d'erreur :) Dès le largage, on tire sur le manche, on rentre les aérofreins et on remonte à 60° immédiatement pour reprendre l'altitude de départ. Normalement, si le piqué a été maitrisé, on doit se retrouver avec un cap inverse par rapport à l'approche.

Le Stuka est un bon petit avion, j'aime bien. Et le bruit des aérofreins est vraiment très immersif. En revanche, il faudrait qu'on s'entraine sur la procédure d'attaque car le leader a décidé d'y aller un par un et au final, il y a eu bcp d'éparpillement. S'il y avait eu de la chasse, on aurait été laminés. Je pense qu'on peut se permettre, si la formation est assez serrée, d'y aller tous en même temps et de larguer à 1000m, ce qui nous laisserait assez loin du souffle. Sinon mea culpa, j'ai dirigé le leader sur les navires du port alors que les cibles étaient au large :)

Mission 2 : Mission en 109 pour abattre des potez et des H75. Je trouve que le 109 est un régal pour piloter en formation serrée. Je pense que l'hélice à pas automatique y est pour quelque chose. Sinon côté perfs, il décroche vite je trouve. Un Potez m'a surpris avec son mitrailleur ventral et j'ai du RTB en toute hâte. Mon moteur a serré juste au dessus de la piste. Atterrissage violent, sur le ventre. Mais indemne.

Mission 3 : Retour au stuka. La pluie, le mauvais temps. Je trouve les bruitages de la pluie superbe en vue externe. Et ils ont pensé à modéliser le bruit de la pluie sur les ailes aussi, génial :) Les petits détails que j'aime bien :) Bcp de turbulences à différentes plages d'altitude. On cherche des convois. Le premier est vite détruit, le leader détruisant tout ce beau monde sur un pont. Mais le 2 est pris dans le souffle. La faute du 2 car le leader a clairement annoncé. Une bombe de 1000 larguée en palier à faible altitude, faut y aller quand même :) Sinon recherche du deuxième convoi. Je perds de vue le leader qq secondes et juste à ce moment, je repère le convoi. Je le traite à 80%, seule une DCA et 2 camions restent et je me fais arracher la dérive. L'avion vole comme une balancoire mais je gère. L'atterrissage avec le gros vent de travers sans dérive est un moment de bravoure :) Je vais penser à faire un système de médaille pour ce genre de cas avec screen à l'appui :) Pensez y si vous vous trouvez dans une situation épique :)

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Donc de notre côté deux missions en Stuka avec le même groupe : Nono (leader), Tilt, Magik et Bigbang.

Première mission (4) sur la centrale électrique, Nono a de gros problèmes sur ses commandes (sAbôtache?) et on lui a volé sa carte. Du coup, on se retrouve sur la mauvaise forêt. Après un ajustement du vol on arrive sur l'objectif mais on se fait surprendre par une DCA extrèmement dense. Nono est découpé en deux au bout de qq secondes. Je plonge en piqué et je vise la partie nord de l'installation, avec succès. Je rétablis à 1000m cap 80 comme convenu et je prends le lead. Apparemment Tilt n'a pas pu piquer et BigBang est déjà reparti. Rendez vous est pris au dessus de St Pierre. Tilt rejoint mais BigBang, qui a fait demi tour pour revenir sur la cible se retrouve derrière nous. On rentre à la base sans souci.

Que retenir? Tilt doit s'entrainer au piqué :) Avec un minimum de maitrise, c'est encore ce qu'il y a de plus précis, surtout sur une installation aussi étendue que la centrale. BigBang doit rester au contact avec l'escadrille. En fait, on a défini un cap et une altitude de sortie de piqué pour rester en formation, mais on aurait du aussi définir un point de repli au cas où on était éparpillé (là on a pris St Pierre après coup).

Le bilan, c'est 1 pilote capturé et une seule bombe au but. Mais près de la moitié de la centrale détruite. Bilan mitigé donc. Une deuxième bombe aurait été suffisante.


Deuxième mission (5), on doit couler des bateaux. Décollage puis vol en palier au dessus des nuages. Repérage difficile à cause de la densité de la couverture nuageuse. Le vol se passe bien et arrivé sur cible, quelques trouées nous permettent de voir les bateaux. Les bateaux sont difficiles à avoir car il faut mettre au but sur une petite surface, sinon la bombe explose sous l'eau. Au Havre, on avait des bateaux à quai, donc au pire on faisait des dégats dans le port. Mais là ... J'entame mon piqué à la suite des autres et je vois les gerbes des bombes ratant leur cible. Je suis à 1000m et je compte descendre jusqu'à 700 lorsque ma bombe se décroche toute seule, avant qie j'ai pu stabiliser le bateau dans le viseur. Je suis secoué de partout. Que s'est il passé? Aucune idée. Après avoir un peu erré au large, on va sur S Gratien et on atteri sans encombre après une approche à la one-again de Tilt.

Le bilan, 4 avions au retour mais aucun bateau de coulé.

Que retenir? Le piqué est mal maitrisé et, pour ma part, je n'ose pas piquer longtemps, je redresse trop tôt. MAIS je dois tester un truc car j'ai l'impression que la bombe de 1000 se décroche automatiquement, soit avec la vitesse, soit avec le différentiel d'altitude ou de pression. Quoiqu'il en soit, ma bombe est partie sans que j'appuie sur le bouton. Sinon la formation est encore partie en sucette après le piqué et je n'ai retrouvé que Tilt, comme pour la première mission. Et Nono a oublié de distribuer les cibles si je ne m'abuse :)


Je regrette déjà de quitter la Lutwaffe car je commence à m'attacher au Stuka et les attaques en piqué vont me manquer. C'est vraiment jouissif :)
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Bed


Rapport du Lieutenant Jean "Bed" Delfino: Juin 1940
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Mission 4: Escorte de Stuka

Transit tranquille de notre coté, bien qu'effectivement notre leader en stuka (Nono) ai eut quelques avaries techniques sur son avion. Malheureusement, l'issue de cette mission lui fut fatale et nous n'aurons pas la réponse :roll:
Je coordonne la nav avec Magik qui prend le lead improvisé quand un membre de l'escorte (Kasp) aperçoit 4 contacts devant nous.


Plein gaz nous fonçons dessus laissant les stuka en arrière et engageant le combat le plus loin possible de ceux-ci afin de les mettre à l'abri.
Première impression, les leaders des hurricanes savent piloter !, j'en engage un avec Ralf mais le hurricane arrive par une cabriole à me semer, je pars donc en couverture de Ralf qui shoote un premier en précision. En assurant la couverture de Ralf, je me prends une légère rafale dans la carlingue sans gravité.

Au début du combat, j'entends 2Pattes qui nous annonce de l"huile sur son pare-brise et me demande rapidement l'autorisation d'un RTB évidemment accepté.
Kasp se retrouve isolé et en facheuse posture, ce qui devait arriver arriva, un tir bien ajusté lui abime le bloc moteur et la verrière. Cependant, malgré mes recommandations, kasp n'écoute que ce courage pour mener à bien sa mission et défendre nos Stuka.

J'engage un premier Hurri mais mes commandes répondent mal et mes tirs ratent en grand nombre leur cible. Enfin ce hurri fume et s'éloigne du combat. Il aura réussi certainement à se poser, la victoire n'étant pas créditée.

Ralf de son coté en descend un second pendant que je poursuis mon deuxième Hurry. Rebelote, la "force" n'est pas avec moi, j'épuise mes munitions mais le hurricane tient bon: 1 trace de fumée, une seconde, 1 plus noire ... Kasp en Chevalier n'abattera pas ce hurri saigné, il ira s'écraser un peu plus loin.

2Pattes et Kasp nous annoncent qu'ils ont pu s'éjecter tous deux en territoires (ennemis) amis - nous sommes soulagés.

Nous rejoignons les Stuka ensuite, je couvre Magik et Tilt, Ralf part s'encourir de Bigbang en arrière.
Le reste de la mission se termine sans encombre (mis à part les techniciens de Ralf qui ne viendront pas boire le schnapps de la victoire !! :lol: )

Bilan: : pas mauvais:

3 stuka sont rentrés sur 4. - 1 tué
2 109 rentrés sur 4 mais tous vivants et opérationnels

Petite frayeur au début du combat car 2pattes et Kasp ont été touchés rapidement, ce qui n'est pas dans les habitudes.
Seconde inquiètude au moment ou l'engagement avec les Hurri s'éternisait et que nous perdions le contact avec le Stuka. Une seconde escacrille de hurri les aurait masacrer, nous avons eu de la chance

Sinon très bonne paire avec Ralf qui m'a sauvé 2 fois la mise avec un Hurri dans mes 6. La PAIRE FLUIDE : CA RENTRE !!

Pour ma part, j'aurais du forcer l'escorte à rester en contact visuel permanent avec nos Stukas, et nous aurions dû plus facilement nous regrouper à trois (moi, kasp et Ralf) et ne pas laisser Kasp tout seul.

(Voilà fini mission 14: ouf!!)



Mission 5: Escorte de Stuka + straffing

En couverture des Stukas, Iceman qui remplace Kasp aperçoit 4 contacts qui se revèle des hurri, J'avertis de mon coté Waroff qui est en lead de la seconde escorte.

L'engagement se déroule mieux que sur la précédente mission, le face à face est evité et j'en dessoude un rapidement et de façon certaine également. Les autres hurricances sont pris à parti par les autres 109.
A 8 contre 4, ces fiers anglais ne font pas le poids.

De mon coté je reprends de l'altitude pour prendre conscience de la situation et couvrir les Stukas: les Hurri ne sont plus un problème.
Malheureusement, durant le combat nous avons perdu trace d'Iceman. Nous apprendrons par la suite que son avion s'est écrasé en mer sans qu'aucun appel de détresse n'ait été lancé.

La DCA est très active autour du rivage et des embarcations, j'apprends que les Stukas ne font pas mouche et que notre objectif de destruction au sol ne sera pas rempli.
Notre seconde mission est un straffing au sol - Hum, nous ne sommes pas en configuration Jabo et nous n'avons que nos mitrailleurs de E4 - Bref peu de choses.

Nous apprécions tous les trois (avec 2pattes et Ralf) cette DCA qui nous transi de peur. Les Stukas sont hors d'atteinte, toute la DCA sera pour nous !! Un camion vaut-il ce prix !!
Nous considérons cette question et en coeur 2pattes et Ralf me disent avec entrain - comme pour me rassurer - "Leader, on te suivra où que tu iras même dans ce rideau de feu ! "

D'un coup d'un seul nous piquames vers les véhicules à plus de 630km/h afin d'échapper au mieux à ces traçantes métalliques. Au fond de moi-même, je me sens tout petit, impuissant devant ces balles qui fusent, espérons que les artilleurs soient de novices.

Ces secondes durent des heures, enfin après mon passage, je constate que mon avion est entier, vite je m'enquiert des mes ailiers, qui me répondent instinctivement: tout va bien. Un énorme soulagement m'envahit ! Une telle frayeur pour un véhicule détruit et quelques endommagés, ce ne valait pas le coup. La fête ce soir n'en sera que meilleure.

Nous décidons de ne pas retenter notre chance et nous rentrons sur notre base sans incident (mis à part pour les techniciens de Ralf qui ne viendront pas boire une fois de plus le schnapps de notre retour !! :lol: )

Bilan: bonne mission, perte de Iceman sans raison apparente

Les Stukas n'ont pas été inquiétés mais la brume sur le rivage les a considérablement génés pour leur visée

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Dernière modification par Les Autruches le 03 mai 2007, 23:21, modifié 1 fois.

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Kasp

Lors de la quatrième mission, je décolle avec Bed, Ralf et 2Pattes, en 109 pour une escorte de Stuka allant bombarder une centrale électrique (qui au passage doit avoir 40% de dégâts par là après le raid).

Nous nous plaçons à 2500m, en avant des Ju. Je signale soudain des contacts, qui se dévoilent finalement en 4 Hurricane. L'un d'eux est un peu à l'écart, mais rejoint à nouveau la formation. Bed et Ralf prennent ceux de droite, je suis 2pattes à 450 km/h en frontale sur les Hurri. 2pattes se fait moucher de suite, radiateur touché, fumée noire. Bed ordonne le retour base directement. Sans leader, je tente de cercler en montant pour trouver une cible. Bed et Ralf semblent bien travailler ensemble. Je ne sais pas comment, mais je me retrouve d'un coup avec deux Hurricane aux fesses. Juste le temps d'apercevoir des traçantes rouges que le pare-brise vole en éclat. De terribles secousses traversent mon avion d'un bout à l'autre. Le viseur est intact, mais les vitres sont trouées, et une grosse flaque d'huile diminue ma visibilité. Je crois avoir piqué à ce moment là, enfin, je ne sais par quel miracle, les Anglais n'étaient plus là. Derrière moi, j'apercevais une trainée de fumée. Bed me demande de quitter le combat. Mais je vois des contacts qui se dirigent vers les Stuka. Je mets la paté à mon moteur, je me rapproche. Je vois deux Hurri qui sont décalés sur ma droite. Je tente de me placer derrière eux. Mais plus de puissance. Le moteur est à bout. Je suis 1200m, l'avion ne fait pratiquement que planer. Je mets un cap 90 pour passer de notre côté. 2Pattes est déjà en territoire ami. Je sors un puis deux crans de volets pour planer. Ma vitesse est toujours autour de 200-220 km/h.
Puis ça descend lentement. On n'atteint plus les 200 km/h... Je ne suis plus qu'à 500m. A 150km/h et à 300m du sol, je saute. De mon parachute, je vois l'avion qui décroche, et qui pique vers une rivière. Je me mouillerais aussi dans cette eau, mais quel plaisir d'être encore en vie !


Pour l'engagement en Hurri, il faudra éviter les passes frontales je pense. Enfin, je n'ai moi même pas été efficace, j'en ai mouché aucun. On ne peut aller en face à face que si l'on est sûr de soi. Là, 2Pattes et moi n'avons touché personne, ils ont eu le temps de se placer et tirer.



La cinquième mission, escorte en Messerschmitt de 109 et de Stuka attaquant une zone d'évacuation. Mon leader est Waroff. On est deux, avec nos ailiers, à assurer la couverture. On est un peu à la traine pour une escorte. Heureusement que les autres 109 sont aussi de la partie, et préviennent les premiers de l'arrivée de contacts. Ce seront encore des Hurricane ! Cette fois ci, pas d'engagement en frontal. Je vois les 4 109 qui croisent les Hurri. Les 109 piquent, les Anglais montent. J'arrive dans le combat à 520 km/h. J'ai descendu 1000m en 30s. Je vois un Hurri qui tourne lentement sur la droite. J'arrive à plus de 100km/h de différence dans ses six. Une courte rafale et une aile se détache. Un de moins ! Les Hurricane sont beaucoup moins vaillants en cet instant matinal. Il en reste rapidement plus qu'un. Je l'amoche, son moteur fume un peu. Derrière moi, j'ai mon ailier, Waroff et son ailier en couverture. Je dis à Waroff qu'il peut le descendre, mais il me le laisse, il est gentil :) Il ne me reste plus que les canons dans les ailes. Je tire sur l'Anglais, mais assez mal. Je lui perce tout de même ses réservoirs. Je pense le lacher, je remonte, mais voila que je le vois s'en prendre à mon ailier ! Le 109 commence à fumer, avec le Hurricane fumant noir aux trousses. Je pique à nouveau sur le Hurri, je place une bonne rafale, et il lâche mon ailier. On regroupe sur la côte. Je vois le Hurricane qui plane au ras de l'eau, et qui finit par s'écraser.

On arrive sur St Gatien, il y a du traffic. Des Ju-52 tentent d'atterrir. Les Stuka se posent aussi. Les 109 décident d'atterrir dos au soleil. Je suis les trois 109, Waroff est un peu plus loin. On est si bas que la brume empêche toute visibilité. Je verais la piste dans les derniers quelques mètres. Je remarque qu'un seul 109 se pose sur la piste de droite. Je regarde s'il n'y a personne sur celle de gauche, et je m'y place. Je manque de faire une autruche, mon avion pique du nez brutalement, et c'était vraiment limite ! Ralf lui, se posera sur le dos, comme à la mission précédente, m'a-t-on raconté. Je connais des mécanos qui ne sont pas très contents ! Au lieu d'aller au bar, ils vont devoir policher pour la deuxième fois leur 109, en deux jours.


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Bataille d'Angleterre

Bataille d'Angleterre Mission 4 Nous partons en l'air, aux commandes de Bf-109 E-4. Waroff en leader, 2Pattes son ailier, puis Iceman et moi en protection. Iceman et moi sommes un peu à la traine, séparés entre nous d'un km, et d'environ deux km par rapport au leader. Je décide de faire une boucle pour revenir sur Iceman. La première paire est un peu décalée sur la gauche de la formation de Stuka. Nous, nous sommes juste à la verticale. En arrivant au niveau du rivage, je signale jusqu'à 8 contacts un peu éparpillés qui arrivent sur notre droite. Iceman décide de faire face. Je le suis. L'autre paire semble un peu hésistante, puis engage le combat. Avec Iceman, on passe au travers de ce qui nous semble être des Hurricane. Je tente de toujours bien le couvrir, et ça marche à peu près. Il se trouve un Hurricane en virage par la gauche. Le Hurricane se stabilise, laissant à Iceman la possibilité de tirer. Nous sommes bien plus rapide que le Hurri. Je crois que le Hurri se lance dans un tonneau barriqué un peu manqué. Iceman lui a placé quelques balles, mais doit overshooter. J'arrive derrière l'Anglais très rapidement. Je tire une rafale, et j'aperçois de nombreuses explosions sur l'aile gauche. L'avion semble désemparé, partant en vrille. Quelques secondes plus tard, il explosait dans l'eau.
Je rejoins assez rapidement Iceman, et on repart à la recherche de contacts. On ne parvient pas à engager le combat. Jusqu'au moment où je vois des balles rouges me doubler. J'informe Iceman, qui me dit que j'ai quelqu'un derrière. Il fait une boucle, et je break par la droite. Iceman cueillera le Hurricane, qui a abandonné ma poursuite dans les nuages. J'ai abattu un autre Hurricane, après une passe de Iceman, mais je ne me rappelle plus des circonstances...
Puis, avec Iceman, on vole vers la base anglaise... lorsque 2Pattes semble appeler à l'aide. Il n'arrive pas trop à se situer. Directement, on entame un virage de 180°. Après une minute, on aperçoit des contacts au ras des flots. Je croise Waroff en frontal, à moins de 20m. 2Pattes a abattu un avion, il ne reste alors plus qu'un Hurricane. A quatre, on effectue de nombreuses passes, mais nous avons pour la plupart plus que des munitions dans les canons de nez. Nous sommes très loin d'être efficaces ! Le Hurri commence à fumer, et cercle au ras des flots. Difficile de l'ajuster, car le Boom&Zoom est proscrit, et nous sommes beaucoup plus rapide que lui. Heureusement, ne voyant surement plus aucun espoir, le Hurricane tente un amérissage. Son avion ne tardera pas à couler.
Retour à la base à faible altitude, pas forcément préconisé. Néanmoins, nous arrivons assez vite aux abords de Carpiquet, où Iceman, 2Pattes, moi puis Waroff atterrissent, distants de 300-400m, comme à la parade. Tout le monde est rentré ! :)


1944: Sweep au dessus de la normandie Beaucoup d'avions sur la piste d'envol ! Pas moins de seize Spitfire chauffent leurs moteurs. Il fait encore sombre ! Tout le monde met ses feux de nav. Tilt annonce à la radio avoir des ennuis moteur, et l'on doit pousser son avion au parking. Il ne sera pas de la partie ! Après quelques minutes, c'est à mon tour de décoller, avec cet avion poussif et bien armé. En entendant Bed mettre un cap sur la France, je lui signale qu'il serait préférable d'attendre tous les spits. Il entame une boucle, et c'est avec 3 groupes de 4 Spit que nous nous dirigeons vers la France. Les 3 autres Spit sont un peu à la traine. Non loin du rivage, j'annonce des contacts niveau. La situation est confuse ! On se rend compte que ce sont des ballons ! Mais j'aperçois toujours des contacts bas ! Tout se passe très vite, avec la flak qui couronne le tout... Impossible de raisonner. En moins d'une minute, je vois des avions rentrer dans notre formation en frontal. Mais dans l'obscurité, personne ne semble y prêter attention. Chacun reste sur ses gardes. En moins de temps qu'il ne faut, je vois deux traçantes passer devant mon cockpit, puis mon avion bascule sur la gauche ! Il passe en tonneau à n'en plus finir. Je regarde sur ma gauche : plus d'aile ! Je ne vois pas de sang, bon, je suis peut être pas blessé. Je tire sur le déclencheur de la verrière, et pousse le manche d'un coup sec. Ca y est, je suis enfin sorti de ma carlingue. Et le parachute s'ouvre dans un claquement rassurant. Autour, c'est l'enfer ! Des avions partout, des Spit qui ont l'air perdu, et des FW-190 qui foncent au travers de tous les appareils à plus de 500 km/h. Je me pose dans un champ, non loin d'une ferme. Après avoir observé ses habitants, je me risque, et frappe à la porte. En moins d'une semaine, je passerais entre les mains de la résistance, qui me trouvera une embarcation pour rejoindre à nouveau l'Angleterre :)

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