Compte-rendus sur la bataille de France et d'Angleterre
Publié : 03 mai 2007, 23:16
2Pattes
Voici mon debrief pour notre premier contact avec la bataille de France.
Mission 1: Nous sommes chargés d'effectuer un raid sur des navires du Havre. Les stukas s'en chargeront, la couverture étant assurée par nos Me-109. Je suis le N°2 de Bed. Nous zig-zagons sans histoire 500 à 1000m au dessus des stukas jusqu'au Havre. Là nous apercevons des contacts suspects au dessus de la mer: des hurricanes. Dans la mélée, je perds mon leader qui se retrouve en mauvais posture avec un Hurricane dans ses six, fort heureusement, celui-ci le rate et nous dégageons rapidement Bed de ce mauvais pas. D'un tir précis, Kasp explose un hurricane en plein vol. Ralf en descend deux. Pour ma part enfin, j'abat fastidieusement le mien en vidant presque toutes mes munitions pour cela (j'avais essayé un nouveau réglage de convergence sur mes armes: il ne me convient clairement pas). Tout notre dispositif rentre indemne à la base; bonne mission ça !
Mission 2: Raid sur la gare de triage de Lisieux. Des He-111 attaquent et nous les couvrons. Je suis le n°2 de Bed. Navigation sans encombres (mais beaucoup de com nécessaire, notre dispositif est complexe). Sur site bien avant les bombardiers nous engageons 3 Hurricanes qui sont rapidement descendu. Sur le chemin de retour nous rencontrons des Potez. Ralf engage mais est séverement touché par les mitrailleurs, il repart droit vers nos lignes (il y sautera sans problème). Bed et moi faisons une passe sur un Potez. Bed l'égratine, j'ai plus de chance et touche durement son moteur gauche. Après notre ressource nous perdons de vue les Potez dans le bocage et décidons de rentrer sur base à notre tour. Quelques pertes matérielle, mais tous nos pilotes se retrouvent le soir au mess; encore une bonne journée.
Mission 3: Temps de chien ! Chacun décline son "je la sens pas cette mission !" à sa façon. Alignés au décollages derrière les Stukas, nous les regardons partir avec un vicieux vent de travers sous la pluie. Ils sortent de la piste, corrigent violemment au frein et au palonnier mais parviennent à prendre l'air sans casse (un miracle avec les bombes qu'ils traimballent sous les ailes !). Arrive le tour de nos Me-109. Bed s'élance le premier, sort de piste et se retrouve sur le dos. Je pars à mon tour et tente de corriger mais me retrouve en tête à queue. La même chose pour Ralf. Nous essayons bien de nos réaligner mais ne parvenons même pas à manoeuvrer sur les taxiways. On annonce aux stukas que nous sommes cloués au sol et qu'il devront se passer de couverture. Plus qu'à prier pour qu'en face, la chasse ait le même souci ...
Bataille d'Angleterre
Mission 1
De nuit. Une large formation de bombardiers lourds s'approche de notre base. Notre patrouille doit couvrir le secteur. Nous apercevons les contacts pris dans les projecteurs de la base et la flak: nous arrivons trop tard pour briser leur attaque. Nous fonçons néanmoins sur eux. Dans une passe en piqué prononcé j'arrive dans les six d'un He-111 que j'ai la satisfaction de voir s'enflammer dans mon collimateur. Je continue à harceler les autres bombardiers, mais sans résultat décisif. Je rompt alors l'engagement pour revenir protéger la base car une seconde vague est annoncée. Là encore, nous arrivons trop tard pour empêcher l'attaque, il ne reste plus qu'à leur faire payer ! Sur une passe frontale, j'endommage serieusement un He-111 et vire pour lui donner le coup de grâce mais je suis winchester. Je dégage et reviens me poser sur la base endommagée par les bombes. Plus tard, j'apprends que mon He-111 s'est abîmé en mer.
Mission 2
Les boches en veulent toujours à notre base. Nous partons couvrir le secteur sud-ouest et tombons sur une large formation de Ju-87 et cette fois-ci, ils ont une escorte ! Nous faisons une première passe sur les bombardiers qui dégustent, j'en descend personnellement un en flammes. Mais des Bf-109 nous engagent alors et nous sommes contraints de nous occuper d'eux. Me retrouvant seul je tente de regrouper sur la base lorsque j'aperçois deux 109 sous mes ailes. Je les engage en piqué en donnant ma position par radio. Bed, m'aperçoit et tente de venir m'assister. Je perd le premier 109 de vue, mais endommage le second. C'est alors que Bed me hurle de breaker. Au même moment j'aperçois les tracantes du deuxième 109 et en réchappe de justesse. Il a arraché ma dérive et je n'ai plus de direction. Heureusement couvert par Bed, je dégage vers la base en maintenant mon avion en l'air au trim. Je saute à la verticale du terrain.
Mission 3
Les allemands semblent avoir renoncé à attaquer notre base, tant mieux ! En prime, on nous a livré de magnifiques Mk. IIc équipés de quatres canons de 20mm. On se dispute les nouveaux appareil et chanceux, je parviens à en obtenir un. Nous partons en patrouille à l'ouest de la base pour protéger un convoi maritime. Le temps est nuageux et ça secoue pas mal sous 500m, vers les 2000m nous sommes au dessus de la couche nuageuse: va pas être facile de repérer notre convoi. On aperçoit trois contacts se faufiler dans les nuages et notre patrouille pique dessus. Des bombardiers boches ! Des gros quadrimoteurs avec une tourelle hémisphérique sur le toit: des FW-200. Arrivant des trois quart arrière sur le dernier des trois, je tire une courte rafale en déflection et coupe l'aile du bombardier en deux qui tombe en tournoyant. Dans la même passe, j'ajuste le second, et le descend de la même façon. Quelle puissance de feu dans ces quatre canons !! Le dernier bombardier a été endommagé. Il explose en plein vole dans une seconde passe. J'ai l'impression qu'avec nos nouveaux Mk. IIc, la donne va changer ! Euphoriques, nous surveillons un temps le convoi sans apercevoir de nouveaux contacts. La radio nous informe alors qu'un raid se dirige vers la base ! Nous partons à tire d'ailes pour aider à la défense. A notre arrivée, on aperçoit un groupe de bombardiers qui repart vers les côtes françaises tandis que les Mk. IIb sont aux prises avec un groupe de Bf-109 et 110. Nous décidons de poursuivre les bombardiers en espérant les intercepter avant qu'ils n'atteignent les côtes. Les messages radio devienne alarmant, le dogfight n'a pas l'air de tourner à notre avantage. Notre groupe se sépare en deux, une paire continue vers les bombardiers tandis que la seconde va porter secours aux notres. L'engagement est confus et les nos chasseurs annoncent tour à tour qu'ils sont winchester: l'armement du Mk. IIc est puissant mais les reserve sont maigres ! Les notres dégagent et se posent sur la base. J'engage un Bf-110 que je poursuis un temps, mais il faut se rendre à l'évidence: il est trop rapide pour mon hurricane. Je décroche et retourne vers la base. Là le cauchemar commence: les allemands sont en train de straffer notre aerodrome et plus personne n'est en l'air pour les en empêcher. Sauf moi, qui n'en mène pas large. Je tente d'engager un 110 qui vient de straffer notre parking mais j'entends alors le son du moteur d'un boche dans mes 6. Je break violemment et voit les traçantes me rater de peu. Le boche m'overshoot et je viens me placer derriere lui mais mon energie est dégradée, je ne peux pas le rattraper. De toutes les façons, je n'en aurait pas le loisir, car un autre boche me fonce déjà dessus. Pendant quelques minutes, je ne fais qu'esquiver en tout sens: ils ne me lâchent pas ! Soudain, j'ai la chance de pouvoir tenter une passe frontale avec un 109. Grosse déflection mais je parviens à placer une giclée dans son moteur qui s'enflamme: sacré coup de veine ! Après ça, les boches me laissent respirer un peu. Je regagne un peu d'énergie en priant pour qu'ils dégagent. C'est vraiment des acharnés, ils repartent à l'attaque ! Je fait une passe frontale avec un 110 en plein virage. Très grosse déflection, je tire une longue rafale sur sa trajectoire: raté ! On ne peux pas être chanceux à chaque coup. Je manoeuvre pour me placer dans ces six avec assez d'energie pour me maintenir quelque instant à environ 300m de ma cible. J'aimerais être plus près, mais il va bientôt s'éloigner alors je l'ajuste et je tire: winchester ! Espérant que le boche va prendre un peu de champ, je fais un atterrisage d'urgence sur la piste. Je coupe le moteur et saute du cockpit pour aller me planquer dans un abri. Ouf, je m'en suis sorti ! Mais les allemands, tels des vautours, continuent à straffer la base ...
===
Seulement deux missions ce soir là. La première termine la campagne d'Angleterre de 1940, la seconde est une reconstitution des sweep alliés de 1944 au dessus de la France.
Bataille d'Angleterre Mission 4 Aujourd'hui, nous allons en finir avec cet aerodrome anglais ! Deux vagues de bombardiers vont abattre un déluge de fer et de flammes sur ces fichus rosbifs. La première vague est composée de bombardiers lourds et la deuxième, 45 min plus tard, de Ju-87. Notre groupe de Bf-109 assure l'escorte de la deuxième vague; "Waroff" est notre leader, je suis son n°2. Le vol se passe sans encombre jusqu'aux environs de Caen, mais, à l'approche de la ligne cotière nous apercevons 8 contacts dans nos 3h. Le leader dépêche la deuxième paire vers les contacts pour identification. Très vite, leur nature hostile devient une évidence. Même pour nos pilotes expérimentés, deux contre huit, ça fait un peu trop: nous partons les aider. Alors que nous nous rapprochons des bandits, j'en vois deux qui se sont séparé du dispositif pour venir se glisser sur notre droite jusqu'aux Stuka. Waroff et moi virons pour aller les engager. Les hurricane commence à tirer sur les notres. Je fonce sur l'un d'entre eux et tente de le faire dégager avec un premier tir de loin, mais il l'ignore. Je me rapproche d'avantage et l'ajuste soigneusement: touché. Il descend dans une fumée noire. Autour de moi cela grouille d'avions, impossible de retrouver mon leader. Je vois un autre hurricane qui engage un Stuka. Je le poursuis quelques seconde et parvient à lui couper une aile. Je pars en ressource en surveillant mes 6h: toujours personne derrière moi. Grisé, je fond alors sur une nouvelle cible. Le hurricane tente de s'échapper en piquant. Je devrais le laisser partir pour surveiller les Junker mais je plonge à sa suite sans y réfléchir: ce n'est pas en piqué qu'il échappera à mon 109 ! Très vite nous nous retrouvons à 600m des vagues, je suis toujours dans ces six. Je croise alors un deuxième Hurricane qui à du venir porter secours à son équipier en difficulté. J'ai bêtement perdu mon énergie et ils sont deux: ça va être chaud. J'informe par radio de ma situation dangeureuse et commence précautioneusement l'engagement, tâchant de garder le contact sur les deux hurricanes. Par chance, l'un d'entre eux engage par erreur son équipier. Croyant à peine à ma chance je plonge sur lui tandis qu'il tire une longue rafale sur son ailier: qu'est-ce qu'il doit entendre à la radio ! Avant qu'il n'ait eu le temps de se remettre de son erreur je lui arrache une aile d'une courte rafale. Poursuivant ma passe, j'aligne le deuxième Hurricane que je viens de "sauver" et le marque légèrement. Mon leader et la deuxième paire de 109 arrivent alors sur moi. Nous sommes quatre contre le malheureux Hurri qui se traine au ras des flots. Tels des rapaces, nous attaquons chacun notre tour en piquant sur lui. Mais nos tirs sont imprécis et la mise à mort se fait attendre. Finalement, le hurricane s'abime dans la mer et nous partons en RTB. Bas et lent, nous ne sommes pas très fier de notre position désavantageuse. Heureusement, aucun bandit ne nous tombe dessus et nous atteignons vite la protection de nos batteries cotière. Nous nous posons sans encombre à Caen mais seulement deux de nos huits Junker sont revenus, pas de quoi à pavoiser ...
1944: Sweep au dessus de la normandie Départ à l'aube au commandes de nos magnifiques Spit Mk. IXc. Bed lead le dispositif. Nos formons dans un large cercle au dessus de la base puis partons vers les côtes française. Il fait très sombre et, sans nos feux de positions, nous avons beaucoup de mal à garder le contact les uns sur les autres. Kasp signale par radio des contacts juste au dessus de l'horizon. Je les confirme. Les voyant se rapprocher, je décide de leur faire face mais, surprise, ce sont seulement des ballons de barrage ! Deux secondes après cette découverte que je communique par radio, une flak très dense me récompense d'être descendu si bas. Je remonte en zig-zagant essayant de regrouper sur mon "wing". De bas, il est plus facile de distinguer nos avions. J'en ai deux en visuels vers lesquels je me rapproche lorsque le deuxième ouvre subitement le feu sur le premier: c'est un Focke Wulf ! Kasp avait donc bien aperçu des contacts ! C'est alors que commence l'engagement dans la plus grande confusion. Difficile d'apercevoir un contact, et impossible de l'identifier sans se rapprocher énormément. Je poursuis ce que je crois être un FW-190 en montée mais il me distance peu à peu. Une dizaine de contacts surgissent alors. Complêtement perdu, je cercle en surveillant maladivement mes arrière. A la radio, j'entends que notre leader à été touché. Il en contraint à sauter; les salops ! Je croise un FW que je reconnais au bruit de son moteur. Heureusement, lui non plus ne m'a pas identifié à temps pour pouvoir tirer. J'ai enfin trouvé un adversaire et je décide de ne plus le lacher. Je parviens à me placer dans ces six et, craignant de le voir s'éloigner peu à peu en monter, je l'arrose de mes mitrailleuse. Le tir psychologique fonctionne, il fait un demi tonneau et par en piqué. Je ne le lache pas et le même manège se produit à deux reprises. Il part alors dans un piqué plus prononcé. Le sol se rapproche à une vitesse vertigineuse. Le FW-190 commence sa ressource et un voile noir tombe sur mes yeux. Je m'efforce de garder une pression sur le manche et lorsque l'accelération se fait moins forte je vois que je l'ai échappé belle: je suis à 200m du sol en légère montée. Mon bandit est toujours là, et cette fois-ci, il ne peut plus piquer. Je parviens à me placer dans ces 6 et tente plusieurs tirs, mais le bougre est agile. Je le touche néanmoins à 3 reprises avec mes canons de 20mm mais il est solide: je ne l'ai même pas marqué. Après une série de tonneaux barriqué au ras des arbres qui me glacent les sangs, je parviens enfin à lui couper une aile en virage droite: pas trop tôt ! Je me retrouve seul en rase campagne au radada. Priant pour ne pas tomber sur un poste de flak, j'essaye de prendre rapidement de l'altitude en rapartant vers le nord. Je ne sais pas vraiment ou je suis, mais l'Angleterre est par là. Soudain, une flak terrible m'encadre dans un tir croisé: Caen ! La sueur au front je zig-zag désespérément en gardant mon cap au 0. Finalement, je m'en sors sans encombre: sacré chance. En arrivant sur la ligne de côte, la flak remet ça. Cette fois-ci je suis moins chanceux: des éclats d'obus dans l'aile droite et mes réservoirs percés. Je pars plein gaz vers la base espérant avoir assez de carburant pour rentrer. Le voyant de reserve carburant s'allume et je commence à me préparer à l'idée de devoir amérrir. J'aperçois alors la terre dans mes 12h: ouf ! Je fais une approche directe en tenant comme je peux mon Spit qui a tendance à partir sur la droite. Je fais un atterissage infecte, mais sans casse. Au mess, je discute avec Fantec des étonnantes performances en montée de ces FW-190 et je comprends alors que dans l'excitation du combat j'ai oublié d'utiliser la puissance de secours; no comment
Voici mon debrief pour notre premier contact avec la bataille de France.
Mission 1: Nous sommes chargés d'effectuer un raid sur des navires du Havre. Les stukas s'en chargeront, la couverture étant assurée par nos Me-109. Je suis le N°2 de Bed. Nous zig-zagons sans histoire 500 à 1000m au dessus des stukas jusqu'au Havre. Là nous apercevons des contacts suspects au dessus de la mer: des hurricanes. Dans la mélée, je perds mon leader qui se retrouve en mauvais posture avec un Hurricane dans ses six, fort heureusement, celui-ci le rate et nous dégageons rapidement Bed de ce mauvais pas. D'un tir précis, Kasp explose un hurricane en plein vol. Ralf en descend deux. Pour ma part enfin, j'abat fastidieusement le mien en vidant presque toutes mes munitions pour cela (j'avais essayé un nouveau réglage de convergence sur mes armes: il ne me convient clairement pas). Tout notre dispositif rentre indemne à la base; bonne mission ça !
Mission 2: Raid sur la gare de triage de Lisieux. Des He-111 attaquent et nous les couvrons. Je suis le n°2 de Bed. Navigation sans encombres (mais beaucoup de com nécessaire, notre dispositif est complexe). Sur site bien avant les bombardiers nous engageons 3 Hurricanes qui sont rapidement descendu. Sur le chemin de retour nous rencontrons des Potez. Ralf engage mais est séverement touché par les mitrailleurs, il repart droit vers nos lignes (il y sautera sans problème). Bed et moi faisons une passe sur un Potez. Bed l'égratine, j'ai plus de chance et touche durement son moteur gauche. Après notre ressource nous perdons de vue les Potez dans le bocage et décidons de rentrer sur base à notre tour. Quelques pertes matérielle, mais tous nos pilotes se retrouvent le soir au mess; encore une bonne journée.
Mission 3: Temps de chien ! Chacun décline son "je la sens pas cette mission !" à sa façon. Alignés au décollages derrière les Stukas, nous les regardons partir avec un vicieux vent de travers sous la pluie. Ils sortent de la piste, corrigent violemment au frein et au palonnier mais parviennent à prendre l'air sans casse (un miracle avec les bombes qu'ils traimballent sous les ailes !). Arrive le tour de nos Me-109. Bed s'élance le premier, sort de piste et se retrouve sur le dos. Je pars à mon tour et tente de corriger mais me retrouve en tête à queue. La même chose pour Ralf. Nous essayons bien de nos réaligner mais ne parvenons même pas à manoeuvrer sur les taxiways. On annonce aux stukas que nous sommes cloués au sol et qu'il devront se passer de couverture. Plus qu'à prier pour qu'en face, la chasse ait le même souci ...
Bataille d'Angleterre
Mission 1
De nuit. Une large formation de bombardiers lourds s'approche de notre base. Notre patrouille doit couvrir le secteur. Nous apercevons les contacts pris dans les projecteurs de la base et la flak: nous arrivons trop tard pour briser leur attaque. Nous fonçons néanmoins sur eux. Dans une passe en piqué prononcé j'arrive dans les six d'un He-111 que j'ai la satisfaction de voir s'enflammer dans mon collimateur. Je continue à harceler les autres bombardiers, mais sans résultat décisif. Je rompt alors l'engagement pour revenir protéger la base car une seconde vague est annoncée. Là encore, nous arrivons trop tard pour empêcher l'attaque, il ne reste plus qu'à leur faire payer ! Sur une passe frontale, j'endommage serieusement un He-111 et vire pour lui donner le coup de grâce mais je suis winchester. Je dégage et reviens me poser sur la base endommagée par les bombes. Plus tard, j'apprends que mon He-111 s'est abîmé en mer.
Mission 2
Les boches en veulent toujours à notre base. Nous partons couvrir le secteur sud-ouest et tombons sur une large formation de Ju-87 et cette fois-ci, ils ont une escorte ! Nous faisons une première passe sur les bombardiers qui dégustent, j'en descend personnellement un en flammes. Mais des Bf-109 nous engagent alors et nous sommes contraints de nous occuper d'eux. Me retrouvant seul je tente de regrouper sur la base lorsque j'aperçois deux 109 sous mes ailes. Je les engage en piqué en donnant ma position par radio. Bed, m'aperçoit et tente de venir m'assister. Je perd le premier 109 de vue, mais endommage le second. C'est alors que Bed me hurle de breaker. Au même moment j'aperçois les tracantes du deuxième 109 et en réchappe de justesse. Il a arraché ma dérive et je n'ai plus de direction. Heureusement couvert par Bed, je dégage vers la base en maintenant mon avion en l'air au trim. Je saute à la verticale du terrain.
Mission 3
Les allemands semblent avoir renoncé à attaquer notre base, tant mieux ! En prime, on nous a livré de magnifiques Mk. IIc équipés de quatres canons de 20mm. On se dispute les nouveaux appareil et chanceux, je parviens à en obtenir un. Nous partons en patrouille à l'ouest de la base pour protéger un convoi maritime. Le temps est nuageux et ça secoue pas mal sous 500m, vers les 2000m nous sommes au dessus de la couche nuageuse: va pas être facile de repérer notre convoi. On aperçoit trois contacts se faufiler dans les nuages et notre patrouille pique dessus. Des bombardiers boches ! Des gros quadrimoteurs avec une tourelle hémisphérique sur le toit: des FW-200. Arrivant des trois quart arrière sur le dernier des trois, je tire une courte rafale en déflection et coupe l'aile du bombardier en deux qui tombe en tournoyant. Dans la même passe, j'ajuste le second, et le descend de la même façon. Quelle puissance de feu dans ces quatre canons !! Le dernier bombardier a été endommagé. Il explose en plein vole dans une seconde passe. J'ai l'impression qu'avec nos nouveaux Mk. IIc, la donne va changer ! Euphoriques, nous surveillons un temps le convoi sans apercevoir de nouveaux contacts. La radio nous informe alors qu'un raid se dirige vers la base ! Nous partons à tire d'ailes pour aider à la défense. A notre arrivée, on aperçoit un groupe de bombardiers qui repart vers les côtes françaises tandis que les Mk. IIb sont aux prises avec un groupe de Bf-109 et 110. Nous décidons de poursuivre les bombardiers en espérant les intercepter avant qu'ils n'atteignent les côtes. Les messages radio devienne alarmant, le dogfight n'a pas l'air de tourner à notre avantage. Notre groupe se sépare en deux, une paire continue vers les bombardiers tandis que la seconde va porter secours aux notres. L'engagement est confus et les nos chasseurs annoncent tour à tour qu'ils sont winchester: l'armement du Mk. IIc est puissant mais les reserve sont maigres ! Les notres dégagent et se posent sur la base. J'engage un Bf-110 que je poursuis un temps, mais il faut se rendre à l'évidence: il est trop rapide pour mon hurricane. Je décroche et retourne vers la base. Là le cauchemar commence: les allemands sont en train de straffer notre aerodrome et plus personne n'est en l'air pour les en empêcher. Sauf moi, qui n'en mène pas large. Je tente d'engager un 110 qui vient de straffer notre parking mais j'entends alors le son du moteur d'un boche dans mes 6. Je break violemment et voit les traçantes me rater de peu. Le boche m'overshoot et je viens me placer derriere lui mais mon energie est dégradée, je ne peux pas le rattraper. De toutes les façons, je n'en aurait pas le loisir, car un autre boche me fonce déjà dessus. Pendant quelques minutes, je ne fais qu'esquiver en tout sens: ils ne me lâchent pas ! Soudain, j'ai la chance de pouvoir tenter une passe frontale avec un 109. Grosse déflection mais je parviens à placer une giclée dans son moteur qui s'enflamme: sacré coup de veine ! Après ça, les boches me laissent respirer un peu. Je regagne un peu d'énergie en priant pour qu'ils dégagent. C'est vraiment des acharnés, ils repartent à l'attaque ! Je fait une passe frontale avec un 110 en plein virage. Très grosse déflection, je tire une longue rafale sur sa trajectoire: raté ! On ne peux pas être chanceux à chaque coup. Je manoeuvre pour me placer dans ces six avec assez d'energie pour me maintenir quelque instant à environ 300m de ma cible. J'aimerais être plus près, mais il va bientôt s'éloigner alors je l'ajuste et je tire: winchester ! Espérant que le boche va prendre un peu de champ, je fais un atterrisage d'urgence sur la piste. Je coupe le moteur et saute du cockpit pour aller me planquer dans un abri. Ouf, je m'en suis sorti ! Mais les allemands, tels des vautours, continuent à straffer la base ...
===
Seulement deux missions ce soir là. La première termine la campagne d'Angleterre de 1940, la seconde est une reconstitution des sweep alliés de 1944 au dessus de la France.
Bataille d'Angleterre Mission 4 Aujourd'hui, nous allons en finir avec cet aerodrome anglais ! Deux vagues de bombardiers vont abattre un déluge de fer et de flammes sur ces fichus rosbifs. La première vague est composée de bombardiers lourds et la deuxième, 45 min plus tard, de Ju-87. Notre groupe de Bf-109 assure l'escorte de la deuxième vague; "Waroff" est notre leader, je suis son n°2. Le vol se passe sans encombre jusqu'aux environs de Caen, mais, à l'approche de la ligne cotière nous apercevons 8 contacts dans nos 3h. Le leader dépêche la deuxième paire vers les contacts pour identification. Très vite, leur nature hostile devient une évidence. Même pour nos pilotes expérimentés, deux contre huit, ça fait un peu trop: nous partons les aider. Alors que nous nous rapprochons des bandits, j'en vois deux qui se sont séparé du dispositif pour venir se glisser sur notre droite jusqu'aux Stuka. Waroff et moi virons pour aller les engager. Les hurricane commence à tirer sur les notres. Je fonce sur l'un d'entre eux et tente de le faire dégager avec un premier tir de loin, mais il l'ignore. Je me rapproche d'avantage et l'ajuste soigneusement: touché. Il descend dans une fumée noire. Autour de moi cela grouille d'avions, impossible de retrouver mon leader. Je vois un autre hurricane qui engage un Stuka. Je le poursuis quelques seconde et parvient à lui couper une aile. Je pars en ressource en surveillant mes 6h: toujours personne derrière moi. Grisé, je fond alors sur une nouvelle cible. Le hurricane tente de s'échapper en piquant. Je devrais le laisser partir pour surveiller les Junker mais je plonge à sa suite sans y réfléchir: ce n'est pas en piqué qu'il échappera à mon 109 ! Très vite nous nous retrouvons à 600m des vagues, je suis toujours dans ces six. Je croise alors un deuxième Hurricane qui à du venir porter secours à son équipier en difficulté. J'ai bêtement perdu mon énergie et ils sont deux: ça va être chaud. J'informe par radio de ma situation dangeureuse et commence précautioneusement l'engagement, tâchant de garder le contact sur les deux hurricanes. Par chance, l'un d'entre eux engage par erreur son équipier. Croyant à peine à ma chance je plonge sur lui tandis qu'il tire une longue rafale sur son ailier: qu'est-ce qu'il doit entendre à la radio ! Avant qu'il n'ait eu le temps de se remettre de son erreur je lui arrache une aile d'une courte rafale. Poursuivant ma passe, j'aligne le deuxième Hurricane que je viens de "sauver" et le marque légèrement. Mon leader et la deuxième paire de 109 arrivent alors sur moi. Nous sommes quatre contre le malheureux Hurri qui se traine au ras des flots. Tels des rapaces, nous attaquons chacun notre tour en piquant sur lui. Mais nos tirs sont imprécis et la mise à mort se fait attendre. Finalement, le hurricane s'abime dans la mer et nous partons en RTB. Bas et lent, nous ne sommes pas très fier de notre position désavantageuse. Heureusement, aucun bandit ne nous tombe dessus et nous atteignons vite la protection de nos batteries cotière. Nous nous posons sans encombre à Caen mais seulement deux de nos huits Junker sont revenus, pas de quoi à pavoiser ...
1944: Sweep au dessus de la normandie Départ à l'aube au commandes de nos magnifiques Spit Mk. IXc. Bed lead le dispositif. Nos formons dans un large cercle au dessus de la base puis partons vers les côtes française. Il fait très sombre et, sans nos feux de positions, nous avons beaucoup de mal à garder le contact les uns sur les autres. Kasp signale par radio des contacts juste au dessus de l'horizon. Je les confirme. Les voyant se rapprocher, je décide de leur faire face mais, surprise, ce sont seulement des ballons de barrage ! Deux secondes après cette découverte que je communique par radio, une flak très dense me récompense d'être descendu si bas. Je remonte en zig-zagant essayant de regrouper sur mon "wing". De bas, il est plus facile de distinguer nos avions. J'en ai deux en visuels vers lesquels je me rapproche lorsque le deuxième ouvre subitement le feu sur le premier: c'est un Focke Wulf ! Kasp avait donc bien aperçu des contacts ! C'est alors que commence l'engagement dans la plus grande confusion. Difficile d'apercevoir un contact, et impossible de l'identifier sans se rapprocher énormément. Je poursuis ce que je crois être un FW-190 en montée mais il me distance peu à peu. Une dizaine de contacts surgissent alors. Complêtement perdu, je cercle en surveillant maladivement mes arrière. A la radio, j'entends que notre leader à été touché. Il en contraint à sauter; les salops ! Je croise un FW que je reconnais au bruit de son moteur. Heureusement, lui non plus ne m'a pas identifié à temps pour pouvoir tirer. J'ai enfin trouvé un adversaire et je décide de ne plus le lacher. Je parviens à me placer dans ces six et, craignant de le voir s'éloigner peu à peu en monter, je l'arrose de mes mitrailleuse. Le tir psychologique fonctionne, il fait un demi tonneau et par en piqué. Je ne le lache pas et le même manège se produit à deux reprises. Il part alors dans un piqué plus prononcé. Le sol se rapproche à une vitesse vertigineuse. Le FW-190 commence sa ressource et un voile noir tombe sur mes yeux. Je m'efforce de garder une pression sur le manche et lorsque l'accelération se fait moins forte je vois que je l'ai échappé belle: je suis à 200m du sol en légère montée. Mon bandit est toujours là, et cette fois-ci, il ne peut plus piquer. Je parviens à me placer dans ces 6 et tente plusieurs tirs, mais le bougre est agile. Je le touche néanmoins à 3 reprises avec mes canons de 20mm mais il est solide: je ne l'ai même pas marqué. Après une série de tonneaux barriqué au ras des arbres qui me glacent les sangs, je parviens enfin à lui couper une aile en virage droite: pas trop tôt ! Je me retrouve seul en rase campagne au radada. Priant pour ne pas tomber sur un poste de flak, j'essaye de prendre rapidement de l'altitude en rapartant vers le nord. Je ne sais pas vraiment ou je suis, mais l'Angleterre est par là. Soudain, une flak terrible m'encadre dans un tir croisé: Caen ! La sueur au front je zig-zag désespérément en gardant mon cap au 0. Finalement, je m'en sors sans encombre: sacré chance. En arrivant sur la ligne de côte, la flak remet ça. Cette fois-ci je suis moins chanceux: des éclats d'obus dans l'aile droite et mes réservoirs percés. Je pars plein gaz vers la base espérant avoir assez de carburant pour rentrer. Le voyant de reserve carburant s'allume et je commence à me préparer à l'idée de devoir amérrir. J'aperçois alors la terre dans mes 12h: ouf ! Je fais une approche directe en tenant comme je peux mon Spit qui a tendance à partir sur la droite. Je fais un atterissage infecte, mais sans casse. Au mess, je discute avec Fantec des étonnantes performances en montée de ces FW-190 et je comprends alors que dans l'excitation du combat j'ai oublié d'utiliser la puissance de secours; no comment