Compte-rendus (images) sur la campagne Nouvelle-Guinée

Une vitrine de nos activités, que ce soit sous forme de debriefings individuels, de clichés ou de vidéos pris en vol.
Avatar de l’utilisateur
Les Autruches
Messages : 34
Inscription : 01 mai 2007, 19:19

Compte-rendus (images) sur la campagne Nouvelle-Guinée

Message par Les Autruches »

La campagne Nouvelle-Guinée fut jouée en P-38, A-20 et B-25. Le contexte était un peu plus libre, et les missions variées !

2Pattes


Mission 1: Notre objectif est un convoi terrestre évoluant à environ 80 miles à l'intérieur des terres. Pour notre première frappe, le QG a décidé de mettre le paquet. Des A-20 et des P-38 armés de roquettes sont chargés de l'attaque au sol tandis que deux groupes de P-38 sont chargés de l'escorte. Je prend le lead du groupe Delta qui protégera les A-20. Notre groupe decolle derrière les bombardiers et part à leur suite au 080. Pour éviter de les distancer, j'adopte une vitesse de croisière limitée (70% de gaz). Suivant le plan de vol nous virons au 030 après avoir repéré la route de jungle qui doit nous mener jusqu'à l'objectif. Pour garder visuel sur la route, je la place à gauche de mon fuselage. En battant des ailes, on peut voir les A-20 évoluer environ 500m dans nos 9h. D'après nos calculs l'objectif doit être à moins de 5 min. Mon n°4 annonce alors des contact haut dans nos 2h. Je préviens les A-20, ordonne le larguage de nos reservoirs supplémentaires et notre groupe part plein pot pour les intercepter. Les japs nous ont vu et plonge sur nous en frontale; tant pis pour eux ! La passe est rapide et mon n°2 m'annonce que j'en ai touché au moins un, mais il n'a pas encore son compte. Je pars en douceur en ressource droite et replonge sur les bandits. Je fais une passe sur l'un d'entre eux et vois son monteur fumer noir, hélice en croix; un de moins ! Entre les japs et nous, ça fait un sacré paquet d'avion et la mélée est confuse. A la radio, je demande à mon flight de regrouper sur nos A-20 dès que possible. Arrivant sur eux, je les vois pris à parti par la DCA japonaise, mais aucun bandit n'évolue dans leur secteur. Je me retourne et apercoit bientôt un groupe de 3 contacts: des bandits. Kasp m'a rejoint et nous fonçons plein pot sur eux. Ils arrivent tellement vite que je crois d'abord que nous sommes en passe frontale, mais en fait nous arrivons dans leur six. Incroyable ce que nos P-38 sont rapide ! J'allume le dernier de la formation qui décroche puis me paye le luxe de faire subir le même sort au leader dans la même passe. Les deux japs désemparés foncent vers la jungle: deux kills. On a vraiment l'impression d'être à la foire, les japs ne vont pas être à la fête maintenant qu'on a ce nouveau zinc. En ressource je bats des ailes pour trouver ma prochaine victime mais le ciel commence à être vide de bandits. J'ordonne le regroupement au sud de l'objectif ou je décrit quelques orbites en attendant les A-20. ceux-ci ont sérieusement dégusté la DCA, car la moitié d'entre eux est au tapis, mais les chasseurs japonais ne sont jamais venu les inquiéter. Bientôt winchester, les derniers A-20 partent en RTB. L'un d'entre eux s'égare sur un mauvais cap, nous partons pour le rejoindre. J'aperçois alors un contact isolé marqué noir nous croiser sur notre gauche, 500m en dessous de nous. Je plonge dessus pour vérifier. Un jap ! A la radio j'annonce que je m'en charge tandis que ma deuxième paire continue sur le A-20. Le pauvre Oscar vole parfaitement droit et se traine péniblement. Il ne semble pas m'avoir vu, il doit être endormi ! Je lui place une jiclée dans les plans et la queue. La commande de profondeur saute et le bandit part en piqué vers la forêt; mon n°2 me confirme qu'il va a tas. Je regroupe avec mon flight et le A-20 et notre retour se passe sans encombre. Sur l'aérodrome, un fort brouillard me fait manquer mon approche, la deuxième sera la bonne.


Mission 3: Nos P-38 sont chargés d'escorter un groupe d'attaque au sol (A-20 et P-38 ) sur une concentration japonaise. Notre groupe est composé de Loul, Jefb, moi et Bed. La navigation de l'ensemble du dispositif est assez confuse et nous avons bien du mal a tenir notre formation (problèmes moteurs pour Jefb, erreur de cap, etc ...). Nous arrivons malgré tout sur l'objectif que le groupe d'attaque au sol commence à traiter. Pas de chasseurs enemi en vue. Nous orbitons tranquillement. Les A-20 partent en RTB et nous les suivons. Soudain, 12 bandits haut dans nos 2h. Nous larguons les reservoirs et partons les intercepter. Engagement confus, mais Bed et moi parvenons néanmoins à garder le contact. Bed est en forme, et fait tomber les zéro comme des mouches. On protège Fantec (en A-20) de près mais un de ses moteurs tombe en rade; il s'écrasera 10 min plus tard dans une montagne incapable de gagner en altitude. Le ciel est clair, nous partons en RTB. Bed aperçois alors deux contacts isolés qui nous croisent en sens inverse assez loin. C'est nécéssairement des bandits, on part en interception. A 2 km, ils nous voient et splittent. Bed et moi sommes intrigués: des gros malins ou des idiots ? Bed prend celui de gauche (plus proche) et je continue sur celui de droite. Il descend le sien dans la minute tandis que le je rapproche du mien. 500m, 400m, j'attends encore, 300m, il m'a vu et break gauche. Je pars en ressource pour conservers mon énérgie et perd le visuel au dessus de la forêt. J'aurais du le suivre car le break était plutôt mou. Bed lui ne l'a pas perdu de vu, le rattrappe et lui coupe une aile; son quatrième ! Longue nav pour le RTB, Bed et moi, bon derniers nous posons en formation sur l'aerodrome.

mission 4: L'objectif d'aujourd'hui est une flotte de navire qui mouille non loin de la cote nord de l'ile. 360 à 400 km aller-retour. Le dispositif se compose de 8 A-20 lance-torpilles et d'une couverture de 6 P-38. Waroff lead les A-20, Bed les P-38, je suis son n°2. Le temps est dégueulasse et on pense un moment que la mission va être annulée. Mais la météo prétend que ça devrait aller alors on va la croire. Décollage en bon ordre, léger vent de travers et turbulences. Bed grimpe en spirale et nous emmene au dessus de la mélasse. Les A-20 eux grimpent tout droit, on les aperçoit à 7 ou 8 km devant, suivant le plan de vol (comme nous: à l'estime). Sans se presser, nos P-38 prennent leur formation et gagnent lentement sur le A-20. Nous sommes encore 3 km derrière eux quand 12 bandits leur tombent dessus. Les vaches ! On ne les attendait pas si tôt. On largue nos reservoirs et partons plein pot pour porter secours aux A-20. Waroff tente de lâcher les zero en plongeant dans les nuages, mais les bandits sont très près et restent au contact. En revanche, nous on ne voit plus rien et on cherche désespérément les contacts. En A-20, Kasp annonce qu'il est engagé et touché, un de ses moteurs fume noir. On l'aperçoit et fonçons pour le dégager. Sur notre droite, un zéro sort de la mélasse entre mon leader et moi. J'avertis Bed du danger et engage le zéro. Il me voit et dégage sans demander son reste, je le laisse partir et me replace dans les six de Bed. Kasp a profité de l'action pour s'echapper en léger piqué et part en RTB; touché comme il l'est il n'a pas le choix. Bed ordonne le regroupement vers les A-20 qui sont repassé au dessus des nuages et poursuivent plein gaz leur plan de vol. En chemin, Bed repère une paire de zéros sur notre droite, il prend celui de devant et me laisse le second. Notre attaque sépare les deux japs qui tentent chacun de leur coté de sauver leur vie. 20 secondes plus tard Bed annonce qu'il a eu le sien. Moi, qui vise comme une patate depuis quelques missions, arrose copieusement mon zéro sans parvenir à le descendre. Pire le jap commence à me distancer: comment il fait !? Il vole droit 500m devant moi en éloignement et arrive droit sur les A-20. J'avertis les bombardiers par radio et pars en yo-yo bas pour tenter un tir. J'ai réduit la distance à 250m, déflection 10°. Je tire et (enfin) fait mouche: le zéro dégage en piqué et ne redressera pas. Bed ordonne le regroupement vertical des A-20. Tous nos P-38 sont indemnes, mais Horton est isolé loin derrière nous. On aperçoit la ligne de cote en dessous et les A-20 plongent sous les nuages pour tenter de reprérer leur objectif. Nos P-38 "essent" au dessus d'eux et des nuages, on les aperçoit dans les trouées. Au bout d'une dizaine de minutes, on pensent s'être égarés mais Bed voit des tirs de DCA puis un navire. Il plonge pour guider les A-20 qui ont dépassé l'objectif. Je suis derrière lui et oublie de réduire les gaz pendant notre piqué. en sortant de la mélasse, je sens mon P-38 commencer à vibrer, le badin affiche plus de 700 km/h. Je réduis les gaz et tire le manche de toute mes forces: lentement, très lentement, l'avion redresse et je pars en ressource. Ouf ! C'était moins une. La même chose arrive à Crossbow mais il n'a pas ma chance et s'écrase en pleine mer. Les A-20 on vu les navires, Bed nous ramène en courverture haute au dessus des nuages. On orbite tandis que les A-20 passent à l'attaque. Horton nous annonce alors qu'il a visuel sur au moins 6 contacts, même niveau que nous. Comme nous sommes 4, ça fait deux de trop. Ralf check derrière lui: bingo, deux japs ! Il les engage. Bed et moi faisons demi tour pour aller l'aider. Ralf se place dans les six d'un bandit et commence à tirer mais ne voit pas le deuxième dans les siens. On le prévient par radio mais le jap à le temps de l'aligner. Touché, le moteur droit de Ralf fume noir. Je suis toujours dans les six de Bed qui bat des ailes pour repérer les bandits, j'en voit alors un sortir des nuage juste derrière lui. Je l'avertis au moment ou les traçantes l'encradrent. Bed part en piqué, le Ki-43 à ses fesses et moi derrière lui. Le jap me voit et lache Bed, mais mon leader à pris trop de vitesse et à du mal à redresser. Impuissant, je le vois s'écraser dans la mer. Dans les 30 secondes qui suivent, il arrive la même chose à Horton et Pilax. Reste plus que Ralf et moi. Les A-20 ont fini de traiter l'objectif et les survivants (3 A-20) partent en RTB. Ralf et moi regroupons puis rejoingnons les bombardiers. Le retour (toujours à l'estime) nous amène doit sur notre aérodrome. Aterrissage sans histoire. Triste jour pour un triste bilan: Une poignée de japs descendus, une torpille au but, et un sacré paquet de potes au tapis, dont 4 par le monstre qui habite au delà de la ligne rouge du badin ...
Dernière modification par Les Autruches le 04 mai 2007, 13:47, modifié 1 fois.

Avatar de l’utilisateur
Les Autruches
Messages : 34
Inscription : 01 mai 2007, 19:19

Message par Les Autruches »

Magik

Mission 1 : Après quelques mois de permissions, me voilà de retour. Pour me changer du brouillard de la Normandie, voici le brouillard de Nouvelle-Guinée. Donc pour commencer doucement, je me place en 4 du vol d'A20 ayant pour cible un convoi sur une route de jungle. Après un décollage sans trop de soucis, la formation adopte une allure modérée, en montée légère pour passer au dessus du relief. Cap 030 pour tomber sur une route que nous n'avons plus qu'à suivre.

Les P38 nous signalent une arrivée en masse de la chasse ennemie. Nous arrivions juste sur la cible, et nous plongeons donc sur les véhicules qui soulèvent des nuages de poussière. Après quelques minutes, nous repérons les convois et nous savons que nous ne serons pas dérangés : les P38 ont l'air très efficaces. Les premières passes sur les convois sont lancées. L'un d'entre nous (BigBang je crois) s'écrase rapidement. Ayant perdu mon leader de paire, et dans un brouillard épais, je cherche des cibles. A l'intersection des routes, des DCA tirent et je crois distinguer un énorme rassemblement de véhicules. Je largue toutes mes bombes sur l'objectif en profitant de l'aubaine. Tableau de chasse : une dizaine de mazures en paille et même pas de DCA. Saleté de brouillard.

Je fais des passes canons sur les convois en allumant copieusement, avec un certain succès. Il semble y avoir un embouteillage à l'entrée du village (ou de ce qu'il en reste) à l'intersection. Je tire dans le tas. La DCA ne me rate pas et me perce mes réservoirs. J'annonce le RTB mais vue la gueule que tirent mes jauges, je serre les sangles de mon parachute. Le leader ne tarde pas à me rattraper.

Soudain, plus de carburant. Vue mon altitude, la distance à parcourir et le brouillard régnant dans la plaine de Port Moresby, je ne réfléchis pas et je m'éjecte immédiatement avec l'équipage en prenant soin d'éviter la jungle. On atterit sur les rives d'un fleuve qui nous ramène directement vers une de nos bases ! Ca aurait pu être pire.



Mission 2 : Je me place en 3 d'un vol de P38 dont la mission est d'intercepter des bombardiers ennemis. Décollage sans souci et montée rapide à 4000m. Durant le vol, je m'évanouis 3mn (le PC freeze un max, une micro deconnexion). Par miracle, j'arrive à me réveiller mais je suis complètement dans les choux à l'est du dispositif. Heureusement, le vol ennemi se voit de loin avec ses packs de bombardiers. Loin de ma formation, je ne peux que suivre les directives autant que je peux. Autant dire que j'étais seul.

Je m'attache à prendre un bombardier non déjà pris en charge. Quelques salves et il est par terre. Les suivants sont plus difficiles et je prends cher. J'aperçois 2 bombardiers qui fument mais qui continuent sur leur objectif. J'en prends un en chasse et je le descends avant qu'il largue ses bombes. Je me place derrière me deuxième lorsque soudain, un énorme salve me déchiquette littéralement les ailes. Plus d'aileron, plus de profondeur ! Je suis surpris de voir un P38 prendre sa ressource devant moi. Je me suis fait boom&zoomer dans le tas par un collègue !!!

J'essaye de diriger le bouzin au dessus de Jackson Drome au palonier et je m'éjecte au dessus de la piste. Une fois suspendu à mon parachute, je me dis que ce n'était peut être pas l'idée du siècle. Entre la DCA qui crache tout ce qu'elle a pour zigouiller les méchants d'en haut, et les jap qui lachent tout ce qu'ils ont pour casser les méchants d'en bas, je suis pris entre le marteau et l'enclume. Fort heureusement, j'atteris en bout de piste. Le seul danger qu'il reste, c'est un aterrissage d'Autruche.


mission 4 : Je suis l'ailier du leader des A20 Décollage agité à cause du vent de traviole, de la pluie incessante et du fog londonien venu prendre ses vacances sous nos latitudes. Je décolle serré avec le leader et je me place dans ses 5 à 200m. Je tiens la formation assez bien jusqu'à ce qu'on me dise que je suis peut être trop près même si c'est joli :) Du coup je me désunis et je pars dans un overshoot, un S, un yoyo, avant de retrouver enfin à 500m derrière le leader. Le reste des A20 vole en formation plutôt desserrée mais toujours en visu.

Soudain, l'alerte est donnée. Multiples contacts hostiles, et ces traine-savates de P38 qui sont loin derrière. Le leader plonge et je plonge à sa suite. Mes mitrailleurs s'excitent comme à la fête foraine dans mon dos. J'essaye de rester proche du leader pour provoquer des tirs croisés sur les zéros. Un jap se place dans les 6 de Waroff et donc en toute logique, dans mes 12 ! Je balance qq pruneaux. Il décroche sans demander son reste, d'autant plus que les P38 nous ont rejoint. Un rapide cout d'oeil sur les moteurs, rien à signaler, on est entier.

On continue la nav. Pieds mouillés ! On distingue la côte dans une trouée. Le leader décide de plonger à travers la couche nuageuse. Dans le crachottement de la radio, j'entends mal les paramêtres moteurs qu'il indique. Arrivé à 500 m au dessus de la mer, je suis dans les choux. Et aucune idée de là où je me trouve, et plus grave, de là où les cibles sont sensées être localisées :) Un des mitrailleurs tire à pile ou face. On va vers le nord. On se fait arroser par une légère DCA mais ça ne nous met pas la puce à l'oreille, des bases ne sont pas loin. Rien.

A la radio, Kasp m'indique la position probable de la cible et au même moment je me repère. Je suis à 10 bonnes minutes trop au nord alors que mes collègues sont sur cible. Je fonce. Dans le brouillard, difficile de repérer ces foutus rafiots. Et soudain, sorti de je ne sais où, un bateau isolé apparait. Et je suis dans le bon axe ! Je fais une passe directe sur lui en visant un peu devant la proue. Je vire avant pour éviter de me faire plomber le cul comme je l'ai entendu au briefing. Stupeur dans le cockpit, rien. Merde, j'ai sorti le train. Foutues commandes. Je m'affole un peu, je fais des manoeuvres très peu conventionnelles pour retrouver un axe d'approche. Ca y est, je suis un peu court pour m'aligner mais ça va le faire. Je largue la torpille (en tirant la langue pour ne pas me tromper de gachette). Elle est partie. Et BooooOOOOOm, au but !

Tiens, il me semblait avoir une aile droite tout à l'heure...



mission 5 :Je suis le n°3 parmi les 4 B25. Décollage dans le brouillard et la poussière qui rend la manoeuvre un peu périlleuse. On passe par dessus la couche de nuage et on prend le cap 050.

Le vol se passe sans encombre jusqu'à la croisée des routes de la jungle. On plonge à travers les nuages et on se retrouve un peu trop au nord. Le leader Waroff n'a pas l'air dans son assiette. On a perdu Crossbow et Bigbang dans l'histoire. On les aperçoit loin devant.

S'en suit une assez ennuyeuse patrouille au dessus de la route, des parties de poker endiablées démarrent dans mon dos. Alors que nous faisons un 180 pour reprendre la route dans l'autre sens, j'aperçois 3 véhicules sortant d'un village. Le leader ne les a pas vu. Je signale et on entame un virage droite. Il passe encore au dessus sans les voir. Je me décide à larguer mes petits parachutistes explosifs. Je m'aligne sur la route, j'attends le bon moment et go, go, go. Allez mes petites bombinettes.

Raté. Elles explosent toutes à côté de la route. D'ailleurs les explosions sont bien décevantes. Dépité, je reforme sur le leader quand soudain, je croise un des notres (P38 ou B25 ?) en train de se faire canarder copieusement par un ennemi (enfin je subodore). Mon mitrailleur lache son carré d'as la mort dans l'âme et s'active. Je signale immédiatement la présence de cet hostile isolé.

Après qq minutes de calme, le mitrailleur de queue entre en action (sans étét d'âme avec sa paire de 9 ridicule). Nous sommes pris en chasse. Deux réservoirs sont percés. Le zéro est trop rapide pour nous. Je le vois dans mes 3 heures faire des manoeuvres pour ralentir mais il se rate. Je le vois évoluer dans mon viseur et je ne sais pas si je tente ma chance.

Faisant fi de l'odeur de vomi, je me lance dans qq manoeuvres pour l'aligner. Je lance une salve de 2s. Il décide de piquer pour m'éviter. Le salaud, c'est un malin. Ah non, il s'écrase. Quel coup de bol ! Ceci dit, sans bombes et avec des fuites de carburant, je fais un RTB direct.

Après un rapide inventaire, mon aile droite est salement amochée mais on doit pouvoir rentrer sans problèmes. Après un longue navigation en solitaire, Jackson apparait. Je suis crevé et j'ai un sacrée envie de c... Bigbang atterit pendant que je remonte la piste. Nous sommes un peu haut mais je décide d'aterrir quand même. Finale.

Boing ! Boing ! Crack. Allo la tour, c'est un scandale, on m'a volé mon train d'atterissage sur le parking !

Avatar de l’utilisateur
Les Autruches
Messages : 34
Inscription : 01 mai 2007, 19:19

Message par Les Autruches »

Kasp

Nouvelle-Guinée 1943 : ouverture des hostilités !!

Mission 1 : 2Pattes est le leader d'une petite formation de 4 P-38 chargés d'escorter des A-20 en mission d'attaque au sol. Ralf en 2, Crossbow en 3 et moi en 4. Décollage à l'aube dans le brouillard matinal, sur la large piste bétonnée de Jackson drome.

Image

Image

Mise en formation rapide entre leader et 2, et 3 et 4. Une fois la route à suivre repérée, tous les avions prennent un cap 30.

Image

Les P-38 restent 1000m au desus des A-20. Après quelques minutes, un des pilotes annoncent trois groupes de contact dans nos 1h. Cela fait un sacré paquet d'ennemis !

Image

Les P-38 foncent dessus, en grimpant, puisque l'on est plus bas que les Japonais. On largue les réservoirs !

Image

Les 4 autres P-38 d’escorte ont eux aussi mis le cap sur les chasseurs. 2Pattes signale aux A-20 qu'ils peuvent être pris à parti, puis c'est l'entrée dans la danse.
Je suis Crossbow dans ses évolutions, en étant sous lui (mauvais choix, mais pas assez de vitesse). En tournant au dessus des A-20, j'aperçois des traçantes rouges qui passent à côté de moi. J'annonce être engagé. Je remarque très vite que le Jap en veut à Crossbow et non à moi, mais impossible de me placer dans ses six (j'étais à son niveau, mais trop bas)...

Image

Crossbow part en virage droite, je le perds... Très vite, je pense l'avoir retrouvé, un Jap derrière lui. Un moteur du P-38 fume noir. Je pique sur le chasseur japonais, qui ne tarde pas à désengager. Inutile de le suivre... Je me place derrière Crossbow. Sauf qu'après plusieurs communications avec Crossbow, je me rend compte que je suis un autre P-38, JEFB en fait ! Aussitôt je grimpe pour me placer à 3200m, altitude de Crossbow. C'est alors que je croise 2Pattes, qui a lui aussi perdu son ailier. Avec 2Pattes, on se place dans les 6h de 3 Oscar. On arrive tellement vite qu'on n'a moins d'une seconde pour tirer. 2Pattes amoche le dernier et le premier, moi le second.

Image

Image

Ma cible continuera à voler, et sera abattu quelques minutes plus tard par 2Pattes.

Image

Ralf est plutôt en solitaire, à se goinfrer d’Oscar, mais bon, on peut se le permettre en P-38 ! :P
Lorsque les A-20 quittent l’objectif, nous retournons vers la base.

Image

Avec Crossbow et 2Pattes, nous escortons comme à la parade le A-20 de Iceman.

Image

Ralf nous rejoindra par la suite, avec des pointes à 600 km/h. Une fois au dessus de Port Moresby, les avions ont bien du mal à se poser, avec l’épais brouillard qui complique grandement le placement en final.

Image

Les 4 P-38 du groupe auquel j’appartiens reviennent à la maison, quel plaisir ! Deux A-20 sont également au parking.

Mission 2 : 16 P-38 sont affectés pour intercepter un raid japonais se dirigeant vers Port Moresby. Encore numéro 4, ailier de Bed cette fois ci. On décolle sans problème et on monte jusqu’à 4500m. 5 minutes après, de très nombreux contacts sont repérés dans nos 2h… Au moins trente avions ! Ca va chauffer ! Je suis Bed dans ses 5h, qui tente d’intercepter la trajectoire des bombardiers de façon perpendiculaire. Je regarde Bed se rapprocher des bombardiers, en voici 4 qui passent très proches. BOOOOUUUM ! A plus de Bed… Collision.
La mort dans l’âme, je grimpe de suite, alors que j’entends les Betty tomber à la radio, descendus par 2Pattes et Ralf. Je me place de temps en temps derrière un bombardier, mais je n’ai pas assez de vitesse et j’interromps donc toujours très vite le combat. Les chasseurs japonais semblent peu agressifs. Par contre, les mitrailleurs des bombardiers tirent à tout va, et je ne tarde pas à recevoir un obus dans mon moteur gauche, qui fume noir. Par succession de yoyo, je tente de gagner de la vitesse. A 400 km/h, je fonce dans la formation. Je vois 2Pattes qui s’attaque à 3 Betty, dont un fume déjà. 2Pattes annonce qu’il en a détruit un, BOOOOOUUUM ! A plus de 2Pattes…
Collision avec les débris du bombardier…
Deux minutes après, rebelote. Collision entre un Betty et Ralf. Seul survivant de mon groupe, je reste prudent. Je grimpe en arrière de la formation. Peu de temps après, un chasseur me prend en chasse. Les traçantes rouges passent à droite et à gauche du fuselage. Je vire un peu pour regarder mon poursuivant puis je me lance dans un piqué vertigineux, dont je ressors à 1500m, 650 km/h au badin :mrgreen:.
Les bombardiers arrivent au dessus de Port Moresby. Ils tombent comme des mouches. Seule une petite dizaine subsiste sans dommages. Parfois, un Betty me passe devant, j’essaye de le moucher en passant pour qu’il largue ses bombes. Dans une de mes tentatives, j’enraye deux mitrailleuses. Plus que deux mitrailleuses et un canon pour dessouder les Japonais. Je continue à faire mon petit « marché », toujours avec prudence et un maximum de vitesse. Lors d’une passe sur un Betty, à 380 km/h, je parviens à le toucher dans un tonneau, pour éviter les traçantes des mitrailleurs. Il ira au tapis quelques minutes plus tard. Après un à deux autres tirs sur d’autres bombardiers, je suis winchester et décide d’atterrir. Tout se passe bien, je remarque un P-38 tout cassé au milieu de la piste… Un peu trop de précipitation peut être ?
Je me gare au parking, moteurs coupés. Deux victoires, un avion plutôt intact à part un moteur souffrant, qui m'a souvent empêché de dépasser les 400 km/h ! Mais trois copains perdus… :(



mission 4 : Décollage derrière JEFB, en ailier, n°16. Peu après être dans les airs, on se rend compte que JEFB et Bilou ne sont plus de la partie. Je décide de me mettre en ailier de Iceman. On monte plein pot (je jongle entre 90 et 110% de puissance, radiateur ouvert, 80% de pas), cap 065... Je n'arrive pas pour autant à vraiment rattraper la formation, alors que je suis à 370-380 km/h et que la formation est normalement à 300 km/h. On vole à 3000m à peu près. La formation est étalée, seul Magik suit Waroff de près, position idéale pour accueillir d'éventuels Japonais.

Image

Position que je n'arrive pas à acquérir, même lorsque des Japonais sont signalés !

Image

Ce ne seront en fait que six Zero, mais quels Zero !

Image

Les P-38 sont trop loin pour nous couvrir. Je mets plein gaz pour essayer de me coller à Iceman, à 300-400m devant moi. Mais tout le monde semble paniquer et pousse les moteurs au maximum.

Image

Waroff ordonne de plonger dans les nuages. Pendant la descente, Iceman m'annonce que j'ai deux contacts dans mes 6h. Aussitôt je commence à tourner pour confirmer ses dires. En fait, les Zero passent sur ma gauche, et ne m'en veulent pas du tout...

Image

Ils ont Iceman dans le collimateur ! :shock: Ils me dépassent tranquillement par la gauche et se placent dans les 6h de Iceman. Je l'annonce à Iceman et tire des coups de semonce.

Image

Mes balles touchent très légèrement le premier Zero, ils ne semblaient pas déterminés puisqu'ils abandonnent très vite leur passe. Iceman est à nouveau clair !

Image

On arrive bientôt à la base haute des nuages. Soudain, de nombreuses traçantes encadrent mon cockpit !

Image

Aïe, c'est pas gagné ! Je vire à droite, à gauche, sans trop y croire.

Image

Image

Toujours à la base des nuages, pour que les chasseurs amis puissent me voir, j'appelle au secours. Soudain, de grosses explosions !

Image

Le cockpit est vraiment secoué, rien à voir avec les impacts précédents. Je regarde à droite, un moteur droit qui fume noir. Un regard à gauche, la même vision d'effroi. Et toujours ce Japonais aux fesses ! Il ne décolle point, je commence à m'exciter à la radio en appelant à l'aide, un membre de mon équipage m'annonçant que mon mitrailleur arrière est blessé !

Image

Par je ne sais quel miracle, mon mitrailleur, du sang plein la figure, mutilé par les balles, tire si bien que le Zero flambe !!! Saleté de Japonais. Quel plaisir de le voir s'abattre dans la jungle !

Image

Image

Bon c'est pas tout ça, mais il y a un avion en sale état à ramener. Je demande à Waroff le RTB. Cap 240, j'essaye de grimper... Mais je n'y arriverais pas. Je me maintiens à 2200m, cela me convient. Vitesse 240 km/h, pas d'hélice à 60%.

Image

Peu à peu, les moteurs émettent un sale bruit. Merde ! Moteur droit en panne. Bon bon bon... Je mets l'hélice en drapeau, je m'informe sur l'état de mon mitrailleur, il survit. Il faut absolument le ramener. Tout le monde dans l'avion convient que l'on ne sautera pas. L'atterrissage est la seule solution pour le sauver. Je remarque ensuite une grosse erreur... J'ai toujours ma torpille ! Je la largue, un peu honteux... Ah, ça va un peu mieux... Euh, enfin... Je n'avance plus qu'à 220-230 km/h, altitude 1600m, je pense être à 30 km de la base... Cela sera bien plus ! L'avion ne peut plus maintenir la même altitude. La mort dans l'âme, je donne du mou, et laisse l'avion piquer, inexorablement. Me voilà dans les nuages, ça secoue. Puis la pluie revient ! On n'en avait vraiment pas besoin !

Image

La carlingue est de plus en plus secouée, je flirte les 200 km/h, à 1000m. Bon, il faut atterrir... Je pique et décide de me poser le long d'un fleuve. C'est plutôt une bonne idée, sauf que là, la mauvaise visibilité m'empêche de voir que le fleuve fait un virage.

Image

Je le remarque trop tard et dans un élan de panique, je vire à gauche.

Image

L'avion décroche à 3m du sol... Il semble résister, le train casse... C'est bon... BOOOUUUMM ! :(


Mmmh bonne mission pour moi aussi. Les retours peuvent se révéler assez géniaux ! Cela aurait été mieux avec un atterrissage réussi. J'ai eu deux victoires créditées, je ne sais pas d'où vient la deuxième. Pour ce qui est du vol, on n'était pas en formation assez serrée, mais ce n'est pas à remettre sur Waroff, qui volait à 300 km/h... J'avais 370 km/h au badin, impossible de me rapprocher. Par contre, je crois que c'était une mauvaise décision d'aller dans les nuages, sachant qu'on avait des IA en face. Les IA peuvent nous suivre, et pas les P-38... :?
Pour les P-38, maintenant je crois que vous ne ferez plus les "piqueurs fous" :mrgreen:.

Image

En fait, les P-38 se sont cassés dans les piqués et seuls deux A-20 ont été abattus. Magik a explosé avec sa torpille

Image

et deux A-20 n'ont pas décollé... C'est pas si mal au final ! :)

Avatar de l’utilisateur
Les Autruches
Messages : 34
Inscription : 01 mai 2007, 19:19

Message par Les Autruches »

LOUL


Mission 1 : J'étais avec dans l'autre goupe de 4 P38 d'attaque au sol en mission et nous devions assurer leur protection avec JEF comme ailié. Nous volions 500m au dessus d'eux. Arrivée sur objectif, que nous avons eu du mal à trouver car brouillard intense comme à Toulouse, le groupe a été pris à parti par des bandits. A partir de là on a essayé tant bien que mal à rester groupé avec mon ailier, mais tout va décidément trés vite. Le groupe a commencé son attaque sur objectif et moi la chasse aux Zéro. J'en avais descendu 2 quand un RTB général du groupe a été décidé. Cap au 240. OK, j'essaie de rejoindre les A20. Mais voila que 2Pattes annonce DCA avec présence sol dans mon secteur. Et là première erreur, je fonce dessus sans reconnaissance. Effectivement un groupe de 2 chars et véhicules est sur une route. Je les aligne en léger piqué à 600Km/h et, deuxième erreur, décide de changer d'objectif au dernier moment ayant remarqué un groupe de DCA sur la droite.
Je les ai tous explosés avec mes obus sauf que... mes obus ne sont pas partis de mon canon et sont gentiment restés dans la culasse préférant par amitié venir directement percuter l'objectif accompagné de mon P38 !
Je paie ma gourmandise par un crash à 660 Km/h :mort: .
Le retour du groupe P38 d'attaque au sol m'a permis de voir qu'un P38 vole parfaitement avec les moteurs éteints dont un en feu ! Waroff me semble t il. Faudra me dire comment il fait.

Mission 2 : intégré dans un groupe de 4 P38, la deuxième mission a consisté à du tir aux pigeons, qui vu la quantité de pigeon arrivant, s'est vite transformé en chacun pour soi (pour ma part en tout cas, ayant perdu le contact visuel de mon squadron à la première passe). Ayant retenu les leçons cuisantes de la précédente mission je me suis attaché faire du Bomb & Zoom sur un bandit à chaque fois et ne pas en changer, l'attaque par dessous semblant plus efficace et moins risqué. RTB winchester.

Avatar de l’utilisateur
Les Autruches
Messages : 34
Inscription : 01 mai 2007, 19:19

Message par Les Autruches »

Iceman

Mission 1 :

Départ en 2 avec un A20. ( nono est leader de la formation )
Après le décollage, la formation monte tranquillement à une altitude de 2 000 m, puis au bout de quelques minutes: visuel sur la route qui nous mène directement sur notre objectif.
Les P38 nous informent de l'arrivée de plusieurs groupes de zéro !! ils mettent plein gaz et montent pour les intercepter : du coup on arrive sur notre objectif ....camions,voitures, tanks et dca sont au rendez-vous.
On effectue une 1er attaque, bigbang est le premier a tombé :mort:
on continue les larguages puis une fois terminé on termine le travail au canon :sniper: ...2 voitures a mon actif :(
Magik salement touché, nono décide de faire un rtb que je n'ai dailleurs pas entendu ( c de ma faute ) je continu mon travail seul ... :?
peu de temps après je fait un rtb , demande par radio si des :ange: ne sont pas dans le coin : 2pattes me réponds :D :hump: du coup on se fait un rtb plutot trankil :fumeur:

Mission 2 :

Leader d'une formation de 4 P38 dont notre objectif est d'intercepter des Betty.
Décollage, montée, arrivé au palier de 4 000 m on apercoit 5, 6 formations d'avions qui se rapprochent de nos bases : pleins gaz sur les contacts visuels ( ils sont trop nombreux :shock: )
nono est collé dans mes 6 heures : on fait une première passe ......
:terminator: ; j'indique au n° 3 et 4 que l'on effectue un virage sur notre gauche ..... puis pendant la ressource nono m'indique qu'il ma perdu .....
aussitot je suis pris en chasse par un zéro :sifflotte: ; je pique sans me poser trop de question :sifflotte: , il me lache .
Je reviens dans la mêlée et me place derrière un betty : j'allume son moteur gauche qui fume bien noir .....puis un autre mais je n'arrive pas a leur couper les ailes :terminator: et puis tout d'un coup une rafale !! je me dis un zéro dans mes 6 h mais non c'est le betty qui viens de couper mon aile gauche :x du coup je part en vrille , je m'éjecte enfin je croyait .........la visiere se barre mais moi non !!et je m'écrase :mort: .

Répondre