Compte-rendus (images) sur la campagne Nouvelle-Guinée
Publié : 04 mai 2007, 13:42
La campagne Nouvelle-Guinée fut jouée en P-38, A-20 et B-25. Le contexte était un peu plus libre, et les missions variées !
2Pattes
Mission 1: Notre objectif est un convoi terrestre évoluant à environ 80 miles à l'intérieur des terres. Pour notre première frappe, le QG a décidé de mettre le paquet. Des A-20 et des P-38 armés de roquettes sont chargés de l'attaque au sol tandis que deux groupes de P-38 sont chargés de l'escorte. Je prend le lead du groupe Delta qui protégera les A-20. Notre groupe decolle derrière les bombardiers et part à leur suite au 080. Pour éviter de les distancer, j'adopte une vitesse de croisière limitée (70% de gaz). Suivant le plan de vol nous virons au 030 après avoir repéré la route de jungle qui doit nous mener jusqu'à l'objectif. Pour garder visuel sur la route, je la place à gauche de mon fuselage. En battant des ailes, on peut voir les A-20 évoluer environ 500m dans nos 9h. D'après nos calculs l'objectif doit être à moins de 5 min. Mon n°4 annonce alors des contact haut dans nos 2h. Je préviens les A-20, ordonne le larguage de nos reservoirs supplémentaires et notre groupe part plein pot pour les intercepter. Les japs nous ont vu et plonge sur nous en frontale; tant pis pour eux ! La passe est rapide et mon n°2 m'annonce que j'en ai touché au moins un, mais il n'a pas encore son compte. Je pars en douceur en ressource droite et replonge sur les bandits. Je fais une passe sur l'un d'entre eux et vois son monteur fumer noir, hélice en croix; un de moins ! Entre les japs et nous, ça fait un sacré paquet d'avion et la mélée est confuse. A la radio, je demande à mon flight de regrouper sur nos A-20 dès que possible. Arrivant sur eux, je les vois pris à parti par la DCA japonaise, mais aucun bandit n'évolue dans leur secteur. Je me retourne et apercoit bientôt un groupe de 3 contacts: des bandits. Kasp m'a rejoint et nous fonçons plein pot sur eux. Ils arrivent tellement vite que je crois d'abord que nous sommes en passe frontale, mais en fait nous arrivons dans leur six. Incroyable ce que nos P-38 sont rapide ! J'allume le dernier de la formation qui décroche puis me paye le luxe de faire subir le même sort au leader dans la même passe. Les deux japs désemparés foncent vers la jungle: deux kills. On a vraiment l'impression d'être à la foire, les japs ne vont pas être à la fête maintenant qu'on a ce nouveau zinc. En ressource je bats des ailes pour trouver ma prochaine victime mais le ciel commence à être vide de bandits. J'ordonne le regroupement au sud de l'objectif ou je décrit quelques orbites en attendant les A-20. ceux-ci ont sérieusement dégusté la DCA, car la moitié d'entre eux est au tapis, mais les chasseurs japonais ne sont jamais venu les inquiéter. Bientôt winchester, les derniers A-20 partent en RTB. L'un d'entre eux s'égare sur un mauvais cap, nous partons pour le rejoindre. J'aperçois alors un contact isolé marqué noir nous croiser sur notre gauche, 500m en dessous de nous. Je plonge dessus pour vérifier. Un jap ! A la radio j'annonce que je m'en charge tandis que ma deuxième paire continue sur le A-20. Le pauvre Oscar vole parfaitement droit et se traine péniblement. Il ne semble pas m'avoir vu, il doit être endormi ! Je lui place une jiclée dans les plans et la queue. La commande de profondeur saute et le bandit part en piqué vers la forêt; mon n°2 me confirme qu'il va a tas. Je regroupe avec mon flight et le A-20 et notre retour se passe sans encombre. Sur l'aérodrome, un fort brouillard me fait manquer mon approche, la deuxième sera la bonne.
Mission 3: Nos P-38 sont chargés d'escorter un groupe d'attaque au sol (A-20 et P-38 ) sur une concentration japonaise. Notre groupe est composé de Loul, Jefb, moi et Bed. La navigation de l'ensemble du dispositif est assez confuse et nous avons bien du mal a tenir notre formation (problèmes moteurs pour Jefb, erreur de cap, etc ...). Nous arrivons malgré tout sur l'objectif que le groupe d'attaque au sol commence à traiter. Pas de chasseurs enemi en vue. Nous orbitons tranquillement. Les A-20 partent en RTB et nous les suivons. Soudain, 12 bandits haut dans nos 2h. Nous larguons les reservoirs et partons les intercepter. Engagement confus, mais Bed et moi parvenons néanmoins à garder le contact. Bed est en forme, et fait tomber les zéro comme des mouches. On protège Fantec (en A-20) de près mais un de ses moteurs tombe en rade; il s'écrasera 10 min plus tard dans une montagne incapable de gagner en altitude. Le ciel est clair, nous partons en RTB. Bed aperçois alors deux contacts isolés qui nous croisent en sens inverse assez loin. C'est nécéssairement des bandits, on part en interception. A 2 km, ils nous voient et splittent. Bed et moi sommes intrigués: des gros malins ou des idiots ? Bed prend celui de gauche (plus proche) et je continue sur celui de droite. Il descend le sien dans la minute tandis que le je rapproche du mien. 500m, 400m, j'attends encore, 300m, il m'a vu et break gauche. Je pars en ressource pour conservers mon énérgie et perd le visuel au dessus de la forêt. J'aurais du le suivre car le break était plutôt mou. Bed lui ne l'a pas perdu de vu, le rattrappe et lui coupe une aile; son quatrième ! Longue nav pour le RTB, Bed et moi, bon derniers nous posons en formation sur l'aerodrome.
mission 4: L'objectif d'aujourd'hui est une flotte de navire qui mouille non loin de la cote nord de l'ile. 360 à 400 km aller-retour. Le dispositif se compose de 8 A-20 lance-torpilles et d'une couverture de 6 P-38. Waroff lead les A-20, Bed les P-38, je suis son n°2. Le temps est dégueulasse et on pense un moment que la mission va être annulée. Mais la météo prétend que ça devrait aller alors on va la croire. Décollage en bon ordre, léger vent de travers et turbulences. Bed grimpe en spirale et nous emmene au dessus de la mélasse. Les A-20 eux grimpent tout droit, on les aperçoit à 7 ou 8 km devant, suivant le plan de vol (comme nous: à l'estime). Sans se presser, nos P-38 prennent leur formation et gagnent lentement sur le A-20. Nous sommes encore 3 km derrière eux quand 12 bandits leur tombent dessus. Les vaches ! On ne les attendait pas si tôt. On largue nos reservoirs et partons plein pot pour porter secours aux A-20. Waroff tente de lâcher les zero en plongeant dans les nuages, mais les bandits sont très près et restent au contact. En revanche, nous on ne voit plus rien et on cherche désespérément les contacts. En A-20, Kasp annonce qu'il est engagé et touché, un de ses moteurs fume noir. On l'aperçoit et fonçons pour le dégager. Sur notre droite, un zéro sort de la mélasse entre mon leader et moi. J'avertis Bed du danger et engage le zéro. Il me voit et dégage sans demander son reste, je le laisse partir et me replace dans les six de Bed. Kasp a profité de l'action pour s'echapper en léger piqué et part en RTB; touché comme il l'est il n'a pas le choix. Bed ordonne le regroupement vers les A-20 qui sont repassé au dessus des nuages et poursuivent plein gaz leur plan de vol. En chemin, Bed repère une paire de zéros sur notre droite, il prend celui de devant et me laisse le second. Notre attaque sépare les deux japs qui tentent chacun de leur coté de sauver leur vie. 20 secondes plus tard Bed annonce qu'il a eu le sien. Moi, qui vise comme une patate depuis quelques missions, arrose copieusement mon zéro sans parvenir à le descendre. Pire le jap commence à me distancer: comment il fait !? Il vole droit 500m devant moi en éloignement et arrive droit sur les A-20. J'avertis les bombardiers par radio et pars en yo-yo bas pour tenter un tir. J'ai réduit la distance à 250m, déflection 10°. Je tire et (enfin) fait mouche: le zéro dégage en piqué et ne redressera pas. Bed ordonne le regroupement vertical des A-20. Tous nos P-38 sont indemnes, mais Horton est isolé loin derrière nous. On aperçoit la ligne de cote en dessous et les A-20 plongent sous les nuages pour tenter de reprérer leur objectif. Nos P-38 "essent" au dessus d'eux et des nuages, on les aperçoit dans les trouées. Au bout d'une dizaine de minutes, on pensent s'être égarés mais Bed voit des tirs de DCA puis un navire. Il plonge pour guider les A-20 qui ont dépassé l'objectif. Je suis derrière lui et oublie de réduire les gaz pendant notre piqué. en sortant de la mélasse, je sens mon P-38 commencer à vibrer, le badin affiche plus de 700 km/h. Je réduis les gaz et tire le manche de toute mes forces: lentement, très lentement, l'avion redresse et je pars en ressource. Ouf ! C'était moins une. La même chose arrive à Crossbow mais il n'a pas ma chance et s'écrase en pleine mer. Les A-20 on vu les navires, Bed nous ramène en courverture haute au dessus des nuages. On orbite tandis que les A-20 passent à l'attaque. Horton nous annonce alors qu'il a visuel sur au moins 6 contacts, même niveau que nous. Comme nous sommes 4, ça fait deux de trop. Ralf check derrière lui: bingo, deux japs ! Il les engage. Bed et moi faisons demi tour pour aller l'aider. Ralf se place dans les six d'un bandit et commence à tirer mais ne voit pas le deuxième dans les siens. On le prévient par radio mais le jap à le temps de l'aligner. Touché, le moteur droit de Ralf fume noir. Je suis toujours dans les six de Bed qui bat des ailes pour repérer les bandits, j'en voit alors un sortir des nuage juste derrière lui. Je l'avertis au moment ou les traçantes l'encradrent. Bed part en piqué, le Ki-43 à ses fesses et moi derrière lui. Le jap me voit et lache Bed, mais mon leader à pris trop de vitesse et à du mal à redresser. Impuissant, je le vois s'écraser dans la mer. Dans les 30 secondes qui suivent, il arrive la même chose à Horton et Pilax. Reste plus que Ralf et moi. Les A-20 ont fini de traiter l'objectif et les survivants (3 A-20) partent en RTB. Ralf et moi regroupons puis rejoingnons les bombardiers. Le retour (toujours à l'estime) nous amène doit sur notre aérodrome. Aterrissage sans histoire. Triste jour pour un triste bilan: Une poignée de japs descendus, une torpille au but, et un sacré paquet de potes au tapis, dont 4 par le monstre qui habite au delà de la ligne rouge du badin ...
2Pattes
Mission 1: Notre objectif est un convoi terrestre évoluant à environ 80 miles à l'intérieur des terres. Pour notre première frappe, le QG a décidé de mettre le paquet. Des A-20 et des P-38 armés de roquettes sont chargés de l'attaque au sol tandis que deux groupes de P-38 sont chargés de l'escorte. Je prend le lead du groupe Delta qui protégera les A-20. Notre groupe decolle derrière les bombardiers et part à leur suite au 080. Pour éviter de les distancer, j'adopte une vitesse de croisière limitée (70% de gaz). Suivant le plan de vol nous virons au 030 après avoir repéré la route de jungle qui doit nous mener jusqu'à l'objectif. Pour garder visuel sur la route, je la place à gauche de mon fuselage. En battant des ailes, on peut voir les A-20 évoluer environ 500m dans nos 9h. D'après nos calculs l'objectif doit être à moins de 5 min. Mon n°4 annonce alors des contact haut dans nos 2h. Je préviens les A-20, ordonne le larguage de nos reservoirs supplémentaires et notre groupe part plein pot pour les intercepter. Les japs nous ont vu et plonge sur nous en frontale; tant pis pour eux ! La passe est rapide et mon n°2 m'annonce que j'en ai touché au moins un, mais il n'a pas encore son compte. Je pars en douceur en ressource droite et replonge sur les bandits. Je fais une passe sur l'un d'entre eux et vois son monteur fumer noir, hélice en croix; un de moins ! Entre les japs et nous, ça fait un sacré paquet d'avion et la mélée est confuse. A la radio, je demande à mon flight de regrouper sur nos A-20 dès que possible. Arrivant sur eux, je les vois pris à parti par la DCA japonaise, mais aucun bandit n'évolue dans leur secteur. Je me retourne et apercoit bientôt un groupe de 3 contacts: des bandits. Kasp m'a rejoint et nous fonçons plein pot sur eux. Ils arrivent tellement vite que je crois d'abord que nous sommes en passe frontale, mais en fait nous arrivons dans leur six. Incroyable ce que nos P-38 sont rapide ! J'allume le dernier de la formation qui décroche puis me paye le luxe de faire subir le même sort au leader dans la même passe. Les deux japs désemparés foncent vers la jungle: deux kills. On a vraiment l'impression d'être à la foire, les japs ne vont pas être à la fête maintenant qu'on a ce nouveau zinc. En ressource je bats des ailes pour trouver ma prochaine victime mais le ciel commence à être vide de bandits. J'ordonne le regroupement au sud de l'objectif ou je décrit quelques orbites en attendant les A-20. ceux-ci ont sérieusement dégusté la DCA, car la moitié d'entre eux est au tapis, mais les chasseurs japonais ne sont jamais venu les inquiéter. Bientôt winchester, les derniers A-20 partent en RTB. L'un d'entre eux s'égare sur un mauvais cap, nous partons pour le rejoindre. J'aperçois alors un contact isolé marqué noir nous croiser sur notre gauche, 500m en dessous de nous. Je plonge dessus pour vérifier. Un jap ! A la radio j'annonce que je m'en charge tandis que ma deuxième paire continue sur le A-20. Le pauvre Oscar vole parfaitement droit et se traine péniblement. Il ne semble pas m'avoir vu, il doit être endormi ! Je lui place une jiclée dans les plans et la queue. La commande de profondeur saute et le bandit part en piqué vers la forêt; mon n°2 me confirme qu'il va a tas. Je regroupe avec mon flight et le A-20 et notre retour se passe sans encombre. Sur l'aérodrome, un fort brouillard me fait manquer mon approche, la deuxième sera la bonne.
Mission 3: Nos P-38 sont chargés d'escorter un groupe d'attaque au sol (A-20 et P-38 ) sur une concentration japonaise. Notre groupe est composé de Loul, Jefb, moi et Bed. La navigation de l'ensemble du dispositif est assez confuse et nous avons bien du mal a tenir notre formation (problèmes moteurs pour Jefb, erreur de cap, etc ...). Nous arrivons malgré tout sur l'objectif que le groupe d'attaque au sol commence à traiter. Pas de chasseurs enemi en vue. Nous orbitons tranquillement. Les A-20 partent en RTB et nous les suivons. Soudain, 12 bandits haut dans nos 2h. Nous larguons les reservoirs et partons les intercepter. Engagement confus, mais Bed et moi parvenons néanmoins à garder le contact. Bed est en forme, et fait tomber les zéro comme des mouches. On protège Fantec (en A-20) de près mais un de ses moteurs tombe en rade; il s'écrasera 10 min plus tard dans une montagne incapable de gagner en altitude. Le ciel est clair, nous partons en RTB. Bed aperçois alors deux contacts isolés qui nous croisent en sens inverse assez loin. C'est nécéssairement des bandits, on part en interception. A 2 km, ils nous voient et splittent. Bed et moi sommes intrigués: des gros malins ou des idiots ? Bed prend celui de gauche (plus proche) et je continue sur celui de droite. Il descend le sien dans la minute tandis que le je rapproche du mien. 500m, 400m, j'attends encore, 300m, il m'a vu et break gauche. Je pars en ressource pour conservers mon énérgie et perd le visuel au dessus de la forêt. J'aurais du le suivre car le break était plutôt mou. Bed lui ne l'a pas perdu de vu, le rattrappe et lui coupe une aile; son quatrième ! Longue nav pour le RTB, Bed et moi, bon derniers nous posons en formation sur l'aerodrome.
mission 4: L'objectif d'aujourd'hui est une flotte de navire qui mouille non loin de la cote nord de l'ile. 360 à 400 km aller-retour. Le dispositif se compose de 8 A-20 lance-torpilles et d'une couverture de 6 P-38. Waroff lead les A-20, Bed les P-38, je suis son n°2. Le temps est dégueulasse et on pense un moment que la mission va être annulée. Mais la météo prétend que ça devrait aller alors on va la croire. Décollage en bon ordre, léger vent de travers et turbulences. Bed grimpe en spirale et nous emmene au dessus de la mélasse. Les A-20 eux grimpent tout droit, on les aperçoit à 7 ou 8 km devant, suivant le plan de vol (comme nous: à l'estime). Sans se presser, nos P-38 prennent leur formation et gagnent lentement sur le A-20. Nous sommes encore 3 km derrière eux quand 12 bandits leur tombent dessus. Les vaches ! On ne les attendait pas si tôt. On largue nos reservoirs et partons plein pot pour porter secours aux A-20. Waroff tente de lâcher les zero en plongeant dans les nuages, mais les bandits sont très près et restent au contact. En revanche, nous on ne voit plus rien et on cherche désespérément les contacts. En A-20, Kasp annonce qu'il est engagé et touché, un de ses moteurs fume noir. On l'aperçoit et fonçons pour le dégager. Sur notre droite, un zéro sort de la mélasse entre mon leader et moi. J'avertis Bed du danger et engage le zéro. Il me voit et dégage sans demander son reste, je le laisse partir et me replace dans les six de Bed. Kasp a profité de l'action pour s'echapper en léger piqué et part en RTB; touché comme il l'est il n'a pas le choix. Bed ordonne le regroupement vers les A-20 qui sont repassé au dessus des nuages et poursuivent plein gaz leur plan de vol. En chemin, Bed repère une paire de zéros sur notre droite, il prend celui de devant et me laisse le second. Notre attaque sépare les deux japs qui tentent chacun de leur coté de sauver leur vie. 20 secondes plus tard Bed annonce qu'il a eu le sien. Moi, qui vise comme une patate depuis quelques missions, arrose copieusement mon zéro sans parvenir à le descendre. Pire le jap commence à me distancer: comment il fait !? Il vole droit 500m devant moi en éloignement et arrive droit sur les A-20. J'avertis les bombardiers par radio et pars en yo-yo bas pour tenter un tir. J'ai réduit la distance à 250m, déflection 10°. Je tire et (enfin) fait mouche: le zéro dégage en piqué et ne redressera pas. Bed ordonne le regroupement vertical des A-20. Tous nos P-38 sont indemnes, mais Horton est isolé loin derrière nous. On aperçoit la ligne de cote en dessous et les A-20 plongent sous les nuages pour tenter de reprérer leur objectif. Nos P-38 "essent" au dessus d'eux et des nuages, on les aperçoit dans les trouées. Au bout d'une dizaine de minutes, on pensent s'être égarés mais Bed voit des tirs de DCA puis un navire. Il plonge pour guider les A-20 qui ont dépassé l'objectif. Je suis derrière lui et oublie de réduire les gaz pendant notre piqué. en sortant de la mélasse, je sens mon P-38 commencer à vibrer, le badin affiche plus de 700 km/h. Je réduis les gaz et tire le manche de toute mes forces: lentement, très lentement, l'avion redresse et je pars en ressource. Ouf ! C'était moins une. La même chose arrive à Crossbow mais il n'a pas ma chance et s'écrase en pleine mer. Les A-20 on vu les navires, Bed nous ramène en courverture haute au dessus des nuages. On orbite tandis que les A-20 passent à l'attaque. Horton nous annonce alors qu'il a visuel sur au moins 6 contacts, même niveau que nous. Comme nous sommes 4, ça fait deux de trop. Ralf check derrière lui: bingo, deux japs ! Il les engage. Bed et moi faisons demi tour pour aller l'aider. Ralf se place dans les six d'un bandit et commence à tirer mais ne voit pas le deuxième dans les siens. On le prévient par radio mais le jap à le temps de l'aligner. Touché, le moteur droit de Ralf fume noir. Je suis toujours dans les six de Bed qui bat des ailes pour repérer les bandits, j'en voit alors un sortir des nuage juste derrière lui. Je l'avertis au moment ou les traçantes l'encradrent. Bed part en piqué, le Ki-43 à ses fesses et moi derrière lui. Le jap me voit et lache Bed, mais mon leader à pris trop de vitesse et à du mal à redresser. Impuissant, je le vois s'écraser dans la mer. Dans les 30 secondes qui suivent, il arrive la même chose à Horton et Pilax. Reste plus que Ralf et moi. Les A-20 ont fini de traiter l'objectif et les survivants (3 A-20) partent en RTB. Ralf et moi regroupons puis rejoingnons les bombardiers. Le retour (toujours à l'estime) nous amène doit sur notre aérodrome. Aterrissage sans histoire. Triste jour pour un triste bilan: Une poignée de japs descendus, une torpille au but, et un sacré paquet de potes au tapis, dont 4 par le monstre qui habite au delà de la ligne rouge du badin ...