AVG - Mission 2 : la débandade en images
Publié : 22 oct. 2008, 17:14
Mission 2
Birmanie, nord de Rangoon.
Aaaaaaahhh, Rangoon... Sa petite base douillette, son port, ses bordels chaleureux, ses pilotes de la RAF qui ne tiennent pas l'alcool et qui se font plumer au poker... Et ses décollages sur alerte ? Hein ? Quoi ? Des bombardiers japonais s'apprêtent à attaquer Rangoon ? Laissez-les moi ! Laissez-les moooaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!
C'est pas tout ça, mais c'est qu'y a du fric à se faire, les enfants. Une meute folle furieuse de pilotes américains abandonne tout qu'elle était en train de faire pour se ruer à bord de leurs P-40 C, certains n'hésitant pas à placer quelques discrets -mais néanmoins efficaces- croche-pieds afin de s'assurer une place à bord des chasseurs. A 500$ la victoire, y a plus de copains qui comptent !
Au final, ce sont 14 pilotes qui trépignent sur la piste, attendant fébrilement l'ordre du décollage...
Non loin de là, Partizan, Vicking, Peetch et Bigbang emmènent une douzaine de Buffalo de la RAF chargés de protéger le port de Rangoon. Oh, certes, point d'appât du gain chez nos voisins britanniques. Chez eux, on se bat pour l'honneur, pas pour l'argent. Et comme disait Surcouf : on se bat pour obtenir ce que l'on n'a pas.
Allez, sans rancune, les gars, de toute façon, avec vos trapanelles, il n'y guère que pour l'honneur que vous puissiez vous débattre. Non que l'on ait envie de se moquer de vos Buffalo, de ses lignes fines et racées, qui en font un véritable prédateur des airs... Non, non, on n'est pas comme ça...
Bon, c'est pas tout ça, mais les chasseurs, les vrais (USA ! USA ! USA !) sont eux commandés par Bed. Un pilote d'expérience, ancien de l'aéropostale... qui espère bien faire mentir la rumeur qui prétend que tout véhicule dans lequel il s'installe prend feu.
Ah, Bolger "BeardyBird"... Notre mormon à nous... On vous avait bien dit qu'il fallait faire attention avec l'alcool avec lui, c'est malin... Regardez plutôt : un dé à coudre de whisky avant de décoller et voilà le résultat ! Une boucle de ceinturon qui s'accroche au manche et voilà son P-40 qui part en vrille peu après avoir décollé. Il paraît que les huiles en bas en ont fait une jaunisse. Qu'il tombe sous les balles d'un mitrailleur jap', passe encore, mais ça, non. Heureusement, Bolger décuite rapidement et rétablit son appareil...
Quant à Waroff, le turbulent indien, les conseils qu'il a prodigués à Bolger pour le sortir de cette délicate situation ne doivent pas faire oublier qu'il est totalement contraire au règlement d'emporter sous le ventre une citerne d' "eau-de-feu" (plus précisément, un alcool de riz au cobra dont les autochtones abusent ici). Un blâme lui sera adressé, mais pas avant qu'il n'ait expliqué à ses supérieurs quel système il a pu mettre au point pour le consommer en vol.
Ah, c'est sûr que ça contraste avec le groupe "Bob" et son leader, Gnou. Avec ses ailiers Storm, Nyv et Warpig, voilà une belle rigueur militaire comme on l'aime, bien en formation. Hein ? Quoi ? Ils faisaient la course ? Ils étaient à la limite de serrer leurs moteurs pour être les premiers sur les bombardiers ? *soupir*
Et revoilà Bolger, et son ange gardien "Ông" Waroff. Bah oui, le mormon pas encore tout à fait sobre est bien parvenu à débloquer sa boucle de ceinturon du manche... Mais ce faisant, il a réussi l'insigne exploit de coincer une boucle de lacet autour du levier de volets. Alors que ses camarades filent vers la position présumée des bombardiers en hurlant des insanités à la radio, Bolger tente lui, péniblement, de grimper jusqu'à 10 000 pieds avec toute la tôle de sortie...
De l'autre côté de la base, les Buffalo de la RAF se dirigent vers Rangoon pour assurer la protection du plus grand port de la Birmanie.
Hélas, mille fois hélas, alors que Peetch survole le port de Rangoon, le contrôle sol annonce avoir perdu la trace des bombardiers ennemis. Et ordonne le retour à la base de tout le monde. "Holy fucking shit ! I'm gonna kick the ass of those motherfucking suckers of Mingaladon !" (*) s'exclame son leader Partizan, dans un flegme typiquement britannique.
(*) "Saperlipopette ! L'annonce de cette nouvelle me rembrunit et je vais m'empresser, sitôt ma fière monture posée, de faire part de ce mécontentement à mes collègues et néanmoins amis et frères d'armes du contrôle sol de Mingaladon afin que ces derniers ne réitèrent plus ce genre d'erreur à l'avenir !" Comme quoi, la langue de Shakespeare est bien plus synthétique que la nôtre...
Easy amorce son demi-tour... Chez les P-40, c'est également la débandade. Au sens propre du terme. Tel le boute-en-train qui, juste avant le moment ultime, laisse sa place à l'étalon, certains commencent à se demander intérieurement si la prime de 500$ par appareil abattu peut s'appliquer éventuellement aux appareils alliés.
Bon, au moins, les pilotes de l'AVG n'auront pas tout perdu : la taupe Bigbang, qui s'est inflitrée au sein de la RAF, a parfaitement rempli sa mission visant à nuire à la réputation de ces buveurs de thé.
Bolger, qui a réussi à reprendre ses esprits après avoir coupé avec les dents ses lacets coincés sur le levier de volets, se pose comme une fleur sous les yeux de Riri et s'extrait de son appareil, l'air de rien...
Gnou, lui, n'est pas loin de s'emplafonner Waroff lors de l'atterrissage. Tout le monde est tendu. Il faut dire que depuis leur arrivée en Birmanie, les AVG n'ont pas encore croisé le moindre appareil japonais. "Y aurait pas moyen de déclarer la guerre aux roast-beefs ?"
Le groupe Bob se pose à son tour et se la pète grave en alignant leurs coucous au roulage, comme à la parade. Mais bon, c'est normal, c'est les meilleurs...
Birmanie, nord de Rangoon.
Aaaaaaahhh, Rangoon... Sa petite base douillette, son port, ses bordels chaleureux, ses pilotes de la RAF qui ne tiennent pas l'alcool et qui se font plumer au poker... Et ses décollages sur alerte ? Hein ? Quoi ? Des bombardiers japonais s'apprêtent à attaquer Rangoon ? Laissez-les moi ! Laissez-les moooaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!
C'est pas tout ça, mais c'est qu'y a du fric à se faire, les enfants. Une meute folle furieuse de pilotes américains abandonne tout qu'elle était en train de faire pour se ruer à bord de leurs P-40 C, certains n'hésitant pas à placer quelques discrets -mais néanmoins efficaces- croche-pieds afin de s'assurer une place à bord des chasseurs. A 500$ la victoire, y a plus de copains qui comptent !
Au final, ce sont 14 pilotes qui trépignent sur la piste, attendant fébrilement l'ordre du décollage...
Non loin de là, Partizan, Vicking, Peetch et Bigbang emmènent une douzaine de Buffalo de la RAF chargés de protéger le port de Rangoon. Oh, certes, point d'appât du gain chez nos voisins britanniques. Chez eux, on se bat pour l'honneur, pas pour l'argent. Et comme disait Surcouf : on se bat pour obtenir ce que l'on n'a pas.
Allez, sans rancune, les gars, de toute façon, avec vos trapanelles, il n'y guère que pour l'honneur que vous puissiez vous débattre. Non que l'on ait envie de se moquer de vos Buffalo, de ses lignes fines et racées, qui en font un véritable prédateur des airs... Non, non, on n'est pas comme ça...
Bon, c'est pas tout ça, mais les chasseurs, les vrais (USA ! USA ! USA !) sont eux commandés par Bed. Un pilote d'expérience, ancien de l'aéropostale... qui espère bien faire mentir la rumeur qui prétend que tout véhicule dans lequel il s'installe prend feu.
Ah, Bolger "BeardyBird"... Notre mormon à nous... On vous avait bien dit qu'il fallait faire attention avec l'alcool avec lui, c'est malin... Regardez plutôt : un dé à coudre de whisky avant de décoller et voilà le résultat ! Une boucle de ceinturon qui s'accroche au manche et voilà son P-40 qui part en vrille peu après avoir décollé. Il paraît que les huiles en bas en ont fait une jaunisse. Qu'il tombe sous les balles d'un mitrailleur jap', passe encore, mais ça, non. Heureusement, Bolger décuite rapidement et rétablit son appareil...
Quant à Waroff, le turbulent indien, les conseils qu'il a prodigués à Bolger pour le sortir de cette délicate situation ne doivent pas faire oublier qu'il est totalement contraire au règlement d'emporter sous le ventre une citerne d' "eau-de-feu" (plus précisément, un alcool de riz au cobra dont les autochtones abusent ici). Un blâme lui sera adressé, mais pas avant qu'il n'ait expliqué à ses supérieurs quel système il a pu mettre au point pour le consommer en vol.
Ah, c'est sûr que ça contraste avec le groupe "Bob" et son leader, Gnou. Avec ses ailiers Storm, Nyv et Warpig, voilà une belle rigueur militaire comme on l'aime, bien en formation. Hein ? Quoi ? Ils faisaient la course ? Ils étaient à la limite de serrer leurs moteurs pour être les premiers sur les bombardiers ? *soupir*
Et revoilà Bolger, et son ange gardien "Ông" Waroff. Bah oui, le mormon pas encore tout à fait sobre est bien parvenu à débloquer sa boucle de ceinturon du manche... Mais ce faisant, il a réussi l'insigne exploit de coincer une boucle de lacet autour du levier de volets. Alors que ses camarades filent vers la position présumée des bombardiers en hurlant des insanités à la radio, Bolger tente lui, péniblement, de grimper jusqu'à 10 000 pieds avec toute la tôle de sortie...
De l'autre côté de la base, les Buffalo de la RAF se dirigent vers Rangoon pour assurer la protection du plus grand port de la Birmanie.
Hélas, mille fois hélas, alors que Peetch survole le port de Rangoon, le contrôle sol annonce avoir perdu la trace des bombardiers ennemis. Et ordonne le retour à la base de tout le monde. "Holy fucking shit ! I'm gonna kick the ass of those motherfucking suckers of Mingaladon !" (*) s'exclame son leader Partizan, dans un flegme typiquement britannique.
(*) "Saperlipopette ! L'annonce de cette nouvelle me rembrunit et je vais m'empresser, sitôt ma fière monture posée, de faire part de ce mécontentement à mes collègues et néanmoins amis et frères d'armes du contrôle sol de Mingaladon afin que ces derniers ne réitèrent plus ce genre d'erreur à l'avenir !" Comme quoi, la langue de Shakespeare est bien plus synthétique que la nôtre...
Easy amorce son demi-tour... Chez les P-40, c'est également la débandade. Au sens propre du terme. Tel le boute-en-train qui, juste avant le moment ultime, laisse sa place à l'étalon, certains commencent à se demander intérieurement si la prime de 500$ par appareil abattu peut s'appliquer éventuellement aux appareils alliés.
Bon, au moins, les pilotes de l'AVG n'auront pas tout perdu : la taupe Bigbang, qui s'est inflitrée au sein de la RAF, a parfaitement rempli sa mission visant à nuire à la réputation de ces buveurs de thé.
Bolger, qui a réussi à reprendre ses esprits après avoir coupé avec les dents ses lacets coincés sur le levier de volets, se pose comme une fleur sous les yeux de Riri et s'extrait de son appareil, l'air de rien...
Gnou, lui, n'est pas loin de s'emplafonner Waroff lors de l'atterrissage. Tout le monde est tendu. Il faut dire que depuis leur arrivée en Birmanie, les AVG n'ont pas encore croisé le moindre appareil japonais. "Y aurait pas moyen de déclarer la guerre aux roast-beefs ?"
Le groupe Bob se pose à son tour et se la pète grave en alignant leurs coucous au roulage, comme à la parade. Mais bon, c'est normal, c'est les meilleurs...