Mission 4
Petit saut temporel. L'attaque de Pearl Harbor est loin, désormais. Loin, également, la bataille de la Mer de Corail. Oubliée – enfin, pas trop non plus, vu les mauvais souvenirs qu'elle a offert aux Japonais – celle de Midway, qui a redonné confiance à l'Amérique. Nous voilà en août 1942, au commencement de la lutte pour les Salomons. 28 août, au sud de Guadalcanal.
Tout le monde se doutait un peu de la présence de la flotte yankee dans les parages. Mais s'il restait quelques sceptiques, la présence de deux SBD au-dessus du Shokaku et du Zuikaku aura levé les derniers doutes. Autre preuve, mais du caractère désespéré de l'ennemi américain cette fois : les deux bombardiers légers tentent de s'en prendre aux deux puissants porte-avions. Les courageux marins nippons (tiens, on dirait presque une contrepèterie) taillent en pièces ces impudents.
Pour les pilotes de l'aéronavale, l'objectif est simple : repérer, estimer et si possible endommager la flotte américaine. Quatre D3A1 escortés par six A6M2-21 partent à la recherche de la future victime de l'empire japonais.
"Quand il y a des mouches, c'est que le festin n'est pas loin", comme dirait Bob, mon pote nécrophage. Au moment où Bed, le valeureux leader des Val, se fait engager par une meute de F4F furibards, tout le monde comprit que l'objectif était proche...
Mais d'abord : chasser les mouches. Le valeureux Warpig s'offre sa première victoire du conflit en faisant flamber cette hideuse barrique volante et prouve au monde aéronautique que le Zero ne se contente pas d'être plus beau que le Wildcat, il se permet en plus de le dominer dans tous les compartiments de vol. Hein ? Quoi ? La solidi-quoi ? Pas inscrit au bushido, ce machin...
Et puis solide, solide, c'est vite dit. Le valeureux Riri (oui, tous les pilotes de l'aéronavale sont valeureux ; ceux qui ne le sont pas sont décapités dès les classes, de toute façon...) prouve qu'il suffit d'effleurer la gâchette du 20mm pour que la camelote yankee se désagrège. Tiens, au passage, la voilà bien repérée, la flotte ennemie...
Equipés d'un trio de bombes "juste pour le cas où, ce serait con de pas rentabiliser le voyage", les Val se précipitent, tous aérofreins sortis, sur les porte-avions américains.
Ainsi, Bed parvient à coller ses trois œufs en plein milieu du pont du Saratoga...
Alors que Bolger manque d'un cheveu celui du Lexington...
Pendant ce temps, le combat fait toujours rage entre les F4F de protection et l'escorte de Zero. Drame de l'amour du travail bien fait, Vaught plombe son adversaire américain et, désireux de l'achever proprement, le suit dans sa course fatale jusqu'à l'océan...
Riri, lui, montre qu'il ne plaisantait pas, deux heures plus tôt, quand il demandait à ses mécanos de régler la convergence de ses canons sur 15 mètres...
La mission est accomplie, il faut maintenant rentrer à la maison. Certains, comme Warpig, ne demanderaient pas mieux, mais euh, comment dire, ces Amerloques semblent avoir la rancune tenace et une certaine tendance à l'obstination. Avec 5 Wilcat collés aux fesses, le retour au bercail semblait quand même vachement mal embarqué.
C'était sans compter sur le retour de Partizan et Riri qui, à grands coups de 7,7mm et de "BOUH !" parvinrent respectivement à descendre et faire fuir la meute de matous et sauver le cochon. Pour la perte de quatre d'entre eux, les Zeke ont fait plonger au moins une douzaine de carcasses de Wildcat au fond de l'Océan Pacifique. Avec une telle supériorité, la bataille des Salomons ne va certainement pas s'éterniser ! (Le premier qui rigole est prié de s'auto-découper une phalange et de l'envoyer au bureau de l'Etat-Major, sous peine de voir le personnel de cuisine du Shokaku procéder lui-même à l'intervention à l'aide d'une cuillère à soupe).
Guadalcanal - Mission 4 : l'arrivée dans les Salomons
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Dans le cochon, tout est con...
Re: Guadalcanal - Mission 4 : l'arrivée dans les Salomons
Ha la propagande Autruchienne, comme c'est beau!!!
Comme d'habitude Warpig tu nous régale avec tes résumés en images.
Comme d'habitude Warpig tu nous régale avec tes résumés en images.
L'hélice, c'est comme un ventilateur, lorsqu'elle s'arrête, le pilote transpire...
- AV_2Pattes
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- Localisation : Paris
Re: Guadalcanal - Mission 4 : l'arrivée dans les Salomons
Ah bion voilà, je comprends mieux ce qui s'est passé là-bas !
Merci Warpig !
Merci Warpig !
There are only two types of aircraft - fighters and targets.
- AV_partizan
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- Localisation : Lyon
Re: Guadalcanal - Mission 4 : l'arrivée dans les Salomons
la barrique volante
merci warpig !
merci warpig !
Re: Guadalcanal - Mission 4 : l'arrivée dans les Salomons
Merci pour ce récit épique mon cochon