375th Missions 6 et 7 : Vieilles tantes et hirondelles
Mission 6, 1er novembre 1944 : la chasse au gros gibier
Il est parvenu aux oreilles – poilues, à un point que c’en est atroce, mais néanmoins fines – du renseignement allié que deux officiers allemands de haut rang vont effectuer ce jour une reconnaissance aérienne de la zone entre Duisbourg et Bonn afin de préparer les futures défenses allemandes. L’occasion est trop belle et le 375th est désigné pour traquer ces huiles.
Ah oui, et il a neigé, aussi. C’est joli, hein ?
Notons pour l’occasion l’arrivée d’une nouvelle recrue, le 2nd Lieutenant David « K4ngoo » Morgan qui prend la place n°4 dans le groupe Burger…
Non loin de Duisbourg, un groupe d’ennemis est repéré. Deux Tante Ju escortés par des Bf 109. Aucun doute, ce sont les clients du jour. Courageusement, Algrael, Partizan et Flappie attirent sur eux l’escorte. « Pour nous, les Experten. Pour les autres, les kills faciles » doivent se dire les membres du groupe Hot Dog…
Faciles, vraiment ? Allez dire ça à la veuve du pauvre Vaught. Ce dernier a oublié qu’entre un P-51 et un Ju-52, il y a un… disons, léger différentiel de vitesse. A peine pour lui le temps de dire qu’il ouvre le feu sur celui de tête que son hélice laboure l’aile du trimoteur. Quant à Erel, qui passe par miracle entre les débris, les services de blanchisserie de l’USSAF lui ont gracieusement attribué des sous-vêtements neufs à son retour.
Pas vraiment une consolation, mais c’est à bord du Ju-52 abattu à coups de Merlin que se trouvaient les deux officiers, Wurst et Knödel. 2Pattes, lui, ne le sait pas encore et s’acharne consciencieusement sur le second Junkers jusqu’à ce qu’il s’enflamme. Notez que s’il l’avait su, ça n’aurait pas changé grand-chose, pas vrai ? « À kill facile offert, on ne regarde pas le nombre d’hélices » comme on dit, euh… quelque part. Parfois. Je crois.
« OK, d’accord, mais quid des Experten ? » demanderont les deux du fond qui suivent. Eh bien le groupe Hot Dog s’en est très bien occupé. C’est ce jour-là que Zan a dévoilé un autre de ses talents : la chansonnette. Son tube « Le poinçonneur de Duisbourg », devenu mondialement célèbre, illustra sa capacité à vider l’intégralité de ses munitions sur un pauvre Bf 109 avant de réussir à l’abattre. Ses détracteurs, eux, le soupçonnent d’avoir écrit ce texte pour couvrir une tendance psychopathique visant à jouer avec sa victime tel un chat sadique avec une souris cacochyme, mais c’est une autre histoire.
Tout le contraire d’Algrael, qui dans un style plus sobre et expéditif, envoie les as teutons bouffer de la neige. La mission est accomplie et les P-51 retournent à Volkel.
Mission 7, 15 novembre 1944 : Spy Hunt !
Alors comme ça, la Luftwaffe effectue des vols de reconnaissance à haute altitude sur le front ? Mais bien sûr que le 375th va s’occuper de faire le ménage ! On est l’Air Force. On a les zincs les plus rapides de la planète. On va leur crever les yeux, à ces impertinents.
Bon, on est forts et puissants, mais force est d’admettre qu’à 25 000 pieds, on se caille les miches… Si les avions espions allemands pouvaient ne pas trop tarder à se montrer, ce serait bien urbain.
Un souhait assez rapidement exaucé. Sous les yeux d’Algrael, un appareil isolé est croisé légèrement plus haut, en sens inverse. Allez hop, interceptez-moi ça !
Dites, z’êtes bouchés, ou quoi ? J’ai dit : « INTERCEPTEZ-MOI ÇA ! ». Le seul petit souci, c’est que « ça », c’est le tout nouveau joujou de la Luftwaffe. Le Me 262, un drôle de bestiau. Le Schwalbe, l’hirondelle, et ses deux moteurs à réaction dépose tout le monde. Après une – vaine et un peu désespérée – rafale lâchée de loin…
… s’ensuit une poursuite Benny Hill au cours de laquelle diverses tactiques sont mises en place pour tenter de couper sa route.
À bord de son gros oiseau stéroïdé, et pris en tenaille, le pilote allemand finira par commettre une erreur. Erel en profite pour se placer à portée et plomber généreusement l’hirondelle qui s’enflammera et partira faire un gros trou dans le sol 10 000 mètres plus bas.
Quelques instants plus tard, Vaught en abattra un autre au-dessus de la base de Volkel.
Un peu plus au sud, Warpig pense avoir repéré au loin une autre de ces machines du diable. Séparé de ses ailiers du groupe Donuts pour d’obscures raisons (l’alcoolisme matinal en faisant certainement partie), il prévoit le coup : vecteur d’interception gros gain d’altitude puis attaque boom&zoom des familles.
Bon, pas de bol, ce qui ressemblait à UN contact se révèle en être 4, en formation serrée. Oups. Et c’est un peu tard pour changer d’avis…
Stratégiquement, courageusement, habilement (c’est moi le narrateur, j’écris ce que je veux), Warpig rabat le groupe de FW-190 Dora vers le reste de son groupe, non sans effectuer quelques esquives plutôt stylées, je trouve, et le combat s’engage.
Et s’achève dans les larmes, le glycol et le sang pour la Luftwaffe. Warpig, Bacab, Bed et Riri se débarrassent de trois Dora sur les quatre rencontrés. Certes, un Long-Nez, c’est moins prestigieux qu’une Hirondelle, mais on fait avec ce qu’on a sous la main, hein…
Campagne 375th - Missions 6 et 7
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- AV_2Pattes
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Re: Campagne 375th - Missions 6 et 7
Super récits ! Merci Cochon
PS: Dis, donc toi quand tu boom & zoom, tu boom & zoom hein
PS: Dis, donc toi quand tu boom & zoom, tu boom & zoom hein
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- AV_partizan
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Re: Campagne 375th - Missions 6 et 7
C'est ce que je me disais en regardant attentivement son screenAV_2Pattes a écrit :Dis, donc toi quand tu boom & zoom, tu boom & zoom hein
Merci cochon pour ce récit. Tu as bien raison de te jeter quelques fleurs, c'est pas nous autres ingrats qui le ferions.
Re: Campagne 375th - Missions 6 et 7
Sympa les comptes-rendus imagés, comme d'hab!
Re: Campagne 375th - Missions 6 et 7
Merci pour le récit, et pour les fleurs tu as raison... on est jamais si bien servi que par soi-même