Campagne 375th - Mission 8
Publié : 10 avr. 2021, 19:07
375th Mission 8 : Bastogne et guerre psychologique
16 décembre 1944.
Le froid est connu pour tempérer les ardeurs et rétrécir les virilités. Pourtant, le climat glacial de cette fin d’année 1944 semble au contraire enhardir les Allemands et faire enfler leurs ambitions dans d’obscènes proportions.
Une vaste contre-attaque teutonne a été lancée et la ville de Bastogne est en mauvaise posture. Le risque de voir cette bourgade, tenue entre autres par la 101st Airborne, encerclée par l’ennemi est grand. Pour empêcher le drame, la 375th se voit confier l’objectif de détruire un nœud de ravitaillement à l’est de Bastogne. En secret, une frange des pilotes est également décidée à mettre en application une nouvelle tactique de combat de leur cru : la Guerre Psychologique©.
C’est dans ce contexte frisquet, neigeux et particulièrement blanc (tout ce qu’il aime, quoi) que Nyv effectue son grand retour dans l’escadrille. Il prend sa place dans le groupe des Hot Dog, en tant qu’ailier de Partiz… OH PUTAIN NON QUI LEUR A PERMIS DE SE REMETTRE ENSEMBLE CES DEUX-LÀ ÇA VA ENCORE ÊTRE LA FOIRE.
(Et encore, on s’estime heureux que le P-51 n’a pas d’ailes pliables…)
Le dispositif atteint bastogne et se met à la recherche du précieux dépôt ennemi. Profitant de leurs cercles dans le ciel, la paire de FW-190 qui leur courait après depuis cinq bonnes minutes en crachant leurs poumons mécaniques arrivent enfin à portée de tir des Mustang.
Riri est le premier à mettre en application la Guerre Psychologique© : malgré les rafales de 20mm qui l’encadrent, il break en montrant ostensiblement à son ennemi que non, il n’a pas peur, il n’en a même carrément rien à foutre, il va garder ses bombes pour engager le combat, ça t’en bouche un coin, ça, hein ?
Quelques minutes plus tard, probablement décontenancé par tant d’audace tactique et technique, ce pilote de FW-190 entamera un Split-S à moins de 1000 pieds d’altitude et pénétrera bien à la verticale dans le sol gelé de Belgique. Qui aurait pu croire que la Guerre Psychologique©, concept inventé seulement la veille à 3 heures du matin au milieu de dizaines de bouteilles de whisky vides, prouverait aussi rapidement son efficacité ?
Encouragé par ce succès, Vaught tente sa déclinaison personnelle de la Guerre Psychologique© : s’approcher suffisamment de l’appareil ennemi pour lui découper ses deux jambes de train d’atterrissage, et ainsi ôter à son pilote tout espoir de se poser sans risque. Du pur génie. Cela demande beaucoup de précision, certes. Et si vous vous demandez pourquoi ne pas utiliser une telle précision chirurgicale pour placer une balle dans la partie la plus molle et vulnérable, à savoir le pilote lui-même, laissez-moi vous dire que vous n’êtes vraiment pas drôle.
Non loin, le dépôt de ravitaillement de la Wehrmacht a été repéré. Le groupe Donuts, avec Warpig à sa tête, profite que ses camarades utilisent les FW-190 comme cobayes pour leur nouvelle arme et plongent sur l’objectif.
A l’image de Bacab, les Donuts mettent au but et le dépôt de ravitaillement est ravagé. Du sol, montent des effluves de carburant brûlé, de volutes de shnaps évaporé et de wursts trop cuites. Le moral allemand va clairement en prendre en coup. Hé mais en fait, ça aussi, c’est de la Guerre Psychologique©, trop fort !
Sa tâche accomplie (le second FW-190, vraisemblablement torturé par la perspective d’un atterrissage sur le ventre dans une neige froide, a préféré se suicider en se jetant sous les 12,7mm d’un P-51, décidément, elle marche du tonnerre, cette tactique), le groupe doit vite réagir pour intercepter une vague de Stuka, escorté par des Bf-109, qui semble vouloir bombarder Bastogne.
La Guerre Psychologique© fait alors rage. Désireux de s’y mettre également, Algrael tente un bon vieux « BOUH ! » à cet équipage de Ju-87 en espérant provoquer quelque arrêt cardiaque…
…Tandis que Vaught s’essaie à une variante dite du « HEEEEERE’S JOHNNYYYY ! » (référence que personne, étrangement, ne semble capter en 1944)…
…Alors que Warpig, expérimente la technique de « L’attaque du Grand Blanc » tout en psalmodiant un étrange « tudum… tudum… tudum… tumtumtumTUMTUMTUM » sur la fréquence radio ennemie.
« Ils sont complètement cons ou quoi, avec leur guerre psychomachin ? » se dit Bed. Force est d’admettre que les derniers résultats ont été moins probants. Alors que Bed, lui, parvient à prouver que se contenter de truffer de plomb les avions ennemis est aussi étonnamment efficace. Môssieur « Oui, moi je ne suis pas un chasseur dans l’âme, mon truc à moi c’est les machins au sol qui ne bougent pas trop » descendra un Stuka et deux 109 de cette manière old-school.
Finalement, tout le monde va finir par abandonner la Guerre Psychologique©, à l’image de Riri qui doit bien admettre qu’une rafale pour enflammer le moteur de ce Stuka est, allez, au moins aussi efficace que d’expliquer, en allemand, au pilote ennemi, que sa maman se livre à des activités nocturnes pour remercier des équipages entiers de uboot des services rendus à la nation dans l’espoir que les larmes lui brouillent la vision et qu’il commette une erreur de pilotage.
Mais fallait bien tenter, c’est comme ça qu’on fait progresser la science.
Retour à Volkel et on ne se déconcentre pas, car il semble qu’on n’a pas fini d’entendre parler de ce petit bourg belge paumé…
16 décembre 1944.
Le froid est connu pour tempérer les ardeurs et rétrécir les virilités. Pourtant, le climat glacial de cette fin d’année 1944 semble au contraire enhardir les Allemands et faire enfler leurs ambitions dans d’obscènes proportions.
Une vaste contre-attaque teutonne a été lancée et la ville de Bastogne est en mauvaise posture. Le risque de voir cette bourgade, tenue entre autres par la 101st Airborne, encerclée par l’ennemi est grand. Pour empêcher le drame, la 375th se voit confier l’objectif de détruire un nœud de ravitaillement à l’est de Bastogne. En secret, une frange des pilotes est également décidée à mettre en application une nouvelle tactique de combat de leur cru : la Guerre Psychologique©.
C’est dans ce contexte frisquet, neigeux et particulièrement blanc (tout ce qu’il aime, quoi) que Nyv effectue son grand retour dans l’escadrille. Il prend sa place dans le groupe des Hot Dog, en tant qu’ailier de Partiz… OH PUTAIN NON QUI LEUR A PERMIS DE SE REMETTRE ENSEMBLE CES DEUX-LÀ ÇA VA ENCORE ÊTRE LA FOIRE.
(Et encore, on s’estime heureux que le P-51 n’a pas d’ailes pliables…)
Le dispositif atteint bastogne et se met à la recherche du précieux dépôt ennemi. Profitant de leurs cercles dans le ciel, la paire de FW-190 qui leur courait après depuis cinq bonnes minutes en crachant leurs poumons mécaniques arrivent enfin à portée de tir des Mustang.
Riri est le premier à mettre en application la Guerre Psychologique© : malgré les rafales de 20mm qui l’encadrent, il break en montrant ostensiblement à son ennemi que non, il n’a pas peur, il n’en a même carrément rien à foutre, il va garder ses bombes pour engager le combat, ça t’en bouche un coin, ça, hein ?
Quelques minutes plus tard, probablement décontenancé par tant d’audace tactique et technique, ce pilote de FW-190 entamera un Split-S à moins de 1000 pieds d’altitude et pénétrera bien à la verticale dans le sol gelé de Belgique. Qui aurait pu croire que la Guerre Psychologique©, concept inventé seulement la veille à 3 heures du matin au milieu de dizaines de bouteilles de whisky vides, prouverait aussi rapidement son efficacité ?
Encouragé par ce succès, Vaught tente sa déclinaison personnelle de la Guerre Psychologique© : s’approcher suffisamment de l’appareil ennemi pour lui découper ses deux jambes de train d’atterrissage, et ainsi ôter à son pilote tout espoir de se poser sans risque. Du pur génie. Cela demande beaucoup de précision, certes. Et si vous vous demandez pourquoi ne pas utiliser une telle précision chirurgicale pour placer une balle dans la partie la plus molle et vulnérable, à savoir le pilote lui-même, laissez-moi vous dire que vous n’êtes vraiment pas drôle.
Non loin, le dépôt de ravitaillement de la Wehrmacht a été repéré. Le groupe Donuts, avec Warpig à sa tête, profite que ses camarades utilisent les FW-190 comme cobayes pour leur nouvelle arme et plongent sur l’objectif.
A l’image de Bacab, les Donuts mettent au but et le dépôt de ravitaillement est ravagé. Du sol, montent des effluves de carburant brûlé, de volutes de shnaps évaporé et de wursts trop cuites. Le moral allemand va clairement en prendre en coup. Hé mais en fait, ça aussi, c’est de la Guerre Psychologique©, trop fort !
Sa tâche accomplie (le second FW-190, vraisemblablement torturé par la perspective d’un atterrissage sur le ventre dans une neige froide, a préféré se suicider en se jetant sous les 12,7mm d’un P-51, décidément, elle marche du tonnerre, cette tactique), le groupe doit vite réagir pour intercepter une vague de Stuka, escorté par des Bf-109, qui semble vouloir bombarder Bastogne.
La Guerre Psychologique© fait alors rage. Désireux de s’y mettre également, Algrael tente un bon vieux « BOUH ! » à cet équipage de Ju-87 en espérant provoquer quelque arrêt cardiaque…
…Tandis que Vaught s’essaie à une variante dite du « HEEEEERE’S JOHNNYYYY ! » (référence que personne, étrangement, ne semble capter en 1944)…
…Alors que Warpig, expérimente la technique de « L’attaque du Grand Blanc » tout en psalmodiant un étrange « tudum… tudum… tudum… tumtumtumTUMTUMTUM » sur la fréquence radio ennemie.
« Ils sont complètement cons ou quoi, avec leur guerre psychomachin ? » se dit Bed. Force est d’admettre que les derniers résultats ont été moins probants. Alors que Bed, lui, parvient à prouver que se contenter de truffer de plomb les avions ennemis est aussi étonnamment efficace. Môssieur « Oui, moi je ne suis pas un chasseur dans l’âme, mon truc à moi c’est les machins au sol qui ne bougent pas trop » descendra un Stuka et deux 109 de cette manière old-school.
Finalement, tout le monde va finir par abandonner la Guerre Psychologique©, à l’image de Riri qui doit bien admettre qu’une rafale pour enflammer le moteur de ce Stuka est, allez, au moins aussi efficace que d’expliquer, en allemand, au pilote ennemi, que sa maman se livre à des activités nocturnes pour remercier des équipages entiers de uboot des services rendus à la nation dans l’espoir que les larmes lui brouillent la vision et qu’il commette une erreur de pilotage.
Mais fallait bien tenter, c’est comme ça qu’on fait progresser la science.
Retour à Volkel et on ne se déconcentre pas, car il semble qu’on n’a pas fini d’entendre parler de ce petit bourg belge paumé…
et merci 
