Voici un petit extrait de ce que mon père conservait dans une petite valise anodine et qui devait selon ses dires me faire très plaisir !
Quelle ne fut pas ma surprise de trouver dans cette valise de vieux journaux de l'année 1944 !
Il s'agit du quotidien de Bretagne, Ouest-France, et de son prédécesseur Ouest-Eclair, couvrant la période d'avril à septembre.
Le journal a changé de nom entre avril et septembre 1944. Les deux articles que j'ai numérisé vous permettrons j'en suis sur de comprendre pourquoi.
Il y avait aussi un numéro de la revue "Signal" montrant des images prises par une cinémitrailleuse de la Luftwaffe.
Si vous êtes intéressés et dès que j'aurais un peu plus de temps, je numériserais les "unes" restantes.
SUPERBE!!!!!
En ce qui concerne la photo N°3, vous aurez corrigé de vous même, il ne s'agit pas du réservoir d'essence, mais du radiateur, dont le glycol vaporise.
il ne faut pas prendre la vie au sérieux, de toute façon, on n'en sort pas vivant...
La une de Ouest-Eclair a tout de même de quoi donner la nausée... N'empêche, ce sont de belles archives que tu as retrouvé là. A mon avis, tu serais bien inspiré de les conserver TRES TRES précieusement !
la collaboration dans toute sa splendeur… on s’y croirait.
Il y a de quoi en effet proposer d’excellents sujets de réflexion au plus jeunes.
merci Pilax
AV_Waroff a écrit :SUPERBE!!!!!
En ce qui concerne la photo N°3, vous aurez corrigé de vous même, il ne s'agit pas du réservoir d'essence, mais du radiateur, dont le glycol vaporise.
Trés joli!
Effectivement étant un peu collectioneur de ce genre de truc, gardes les bien au chaud !
Je vous montrerai un de ces jours, quelques uns de mes trucs !
Je viens de regarder un écorché du Hurricane. Il possède deux réservoirs d'essence de 157L dans les ailes, plus un réservoir de 127L, entre le cockpit et le moteur. Et le réservoir de liquide de refroidissement se situe juste devant le réservoir d'essence.
Donc je pense que les obus ont touché le radiateur ventral, ce qui provoque la fuite de glycol. S'il y avait des flammes, elles devraient lécher le cockpit ou les ailes. Or elles viennent de par dessous. D'où le glycol.
une grosse caractéristique de nombreux appareils de chasse britanniques, étaient que les pilotes avaient le réservoir principal sur les genoux ...
peut être hérité d'avoir son "ale" devant soit au pub.
Sachant que les carburants à haut indice d'octane brûlaient en faisant de la fumée noire....(je rappelle que plus l'indice est élevé, moins l'essence est détonante) on en déduit que le panache blanc est plutôt de la vapeur de liquide aqueux
il ne faut pas prendre la vie au sérieux, de toute façon, on n'en sort pas vivant...